Humains

Qu'étions-nous, que sommes-nous, qu'allons-nous devenir ?

Préliminaire

Je suis arrivé au temps de déposer ma plume et d'inviter d'autres à prendre le relais. Je pense que mes idées sont enrichissantes et que je ne suis pas parvenu à les diffuser. Pour mon plaisir, et dans quelque vain espoir, sait on jamais, je recueille ici, dans l'ordre alphabétique, l'ensemble de mes publications.

Apathie

Caractéristique de l'humanité, en cette fin de décembre de 2015, qui assiste, sans réagir, à sa fin.

Patatipatata

Bande dessinée

Créer un personnagede bd appelé les Patatipatata. Il représente la majorité silencieuse. Hyper-informé il a de très grandes oreilles et de très grands yeux. A force de fermer sa gueule, sa bouche est minuscule (voire inexistante, comment communique-t-il avec le lecteur ? ,par la pensée ?). Personnage composé de quatre corps car aucune conversation ne peut avoir lieu sans interlocuteur et que les deux sexes doivent être représentés. Ils peuvent apparître dans un coin avec un commentaire sur la partie principale de l'image, comme les trois vieillards assis sur un banc de Astérix en Corse.


Je me soucie de l'usage de mes économies.

Banque

Le commun des mortels se plaint sans cesse de l'emprise de la finance et de sa rapacité.
A-t-il seulement conscience que son épargne est le plus souvent utilisée par les banques à des fins obscures et très éloignées de l'idéal humaniste ?
Sait-il qu'il peut se protéger et améliorer la situation du plus grand nombre en choisissant sa banque et ses placements ?
Il existe des banques propres qui aident l'économie réelle et locale. Ce sont-elles qu'il faut rejoindre en abandonnant toutes les autres.

La Belgique est propriétaire de la banque Belfius qui s'appelait autrefois le Crédit Communal. Tous les Belges devraient exiger que cette banque reste nationale et devienne propre. Ils devraient exiger qu'elle consacre tous ses moyens à aider le pays et ses citoyens qui en ont urgemment besoin.


Il faut garder Belfius

Jef, exécuté, à 40 ans, en 1990, par la Belgique, sur ordre de l'UE

Ruiné, je suis ruiné !

Il y a des cas où la volonté citoyenne doit être exprimée et exécutée. C'est le cas par exemple de la privatisation de la banque Belfius.
Je commence par démontrer les raisons pour lesquelles la Belfius doit rester publique.
Ensuite, pour bien enfoncer le clou, je rappelle à certains, par exemple monsieur Reynders du parti MR, dont la mémoire défaille, certaines vérités historiques.
En conclusion j'exprime la meilleure façon de garder Belfius.

Pourquoi garder Belfius ?

Avant de s'appeler Belfius et Dexia, l'une des plus grandes banques du pays s'appelait Crédit Communal et possédait des agences et des guichets automatiques partout en Belgique. Cette institution appartient aujourd'hui exclusivement aux Belges qu'ils l'ont payée 4 milliards d'euros (160.000.000.000 FB).

Je suis Belge et, comme je m'adresse, surtout, à mes compatriotes, dès maintenant je dirai nous.

Cette propriété est notre ceinture de sécurité.
Nombreux sont les experts qui prédisent un nouveau désastre financier.
Trop de spéculation, trop d'argent en circulation, trop de bulles ...
Que deviendrons notre argent et nos économies si les banques font faillite ? Comment vivrons-nous sans pouvoir acheter, sans accès, temporaire ou définitif, à notre compte bancaire ?
Avec un peu d'imagination nous pouvons prévoir le chaos. Nous serons ruinés en même temps que tous nos compatriotes.
Par contre, si nous gardons Belfius, en la rendant éthique, en la débarrassant de ses activités toxiques et en la mettant au service de l'économie réelle belge, nous la mettons hors de danger de faillite et nous garantissons à tous ceux qui ont leur argent chez-elle la continuité des services financiers vitaux.

Il est essentiel de comprendre que le paragraphe précédent n'est pas une utopie. Il s'agit simplement de restaurer pour Belfius les objectifs qui furent les siens, pendant des décennies et jusque dans les années 1990. Il y a moins de vingt ans.

La Belgique a toujours fait de la banque !

Il ne faut pas croire Monsieur Reynders et ses semblables lorsqu'ils prennent leurs airs de connaisseurs et affirment, en parlant de la vente de Belfius, que la Belgique n'a pas pour vocation de faire de la banque.
Et la Société Générale de Belgique, et la Société Générale de Banque, et la CGER, et le Crédit Communal, et j'en oublie. Ce n'était pas des fabriques de sucettes. Il s'agissait bien de banques, contrôlées par l'Etat et oeuvrant pour la prospérité nationale. La Générale de Belgique existait avant notre pays et toutes ces institutions ont aidé à faire de la Belgique la cinquième puissance mondiale. Ça a duré des siècles avant qu'elles soient privatisées, il y a, seulement, une vingtaine d'années, sous la pression de l'UE. Vu son âge, il est possible, d'ailleurs, que Monsieur Reynders ait, en tant que ministre des finances, et avec le dévouement que nous lui connaissons à l'égard de la commission européenne, participé au démantèlement des activités bancaires nationales.

Le sujet de la banque est tellement tortueux, complexe et passionnant que je vais y consacrer un sujet entier sur mon site. Un peu de patience et vous en saurez bientôt plus.

Comment garder Belfius ?

Une fois de plus, nous sommes en présence d'un cas typique d'éparpillement. L'éparpillement, c'est quand nous savons ne pas pouvoir compter sur les représentants politiques et ne savons pas si, en réalité, nous ne sommes pas majoritaires à penser la même chose. Dans ces conditions, beaucoup écrivent une pétition sur un site ht (c'est gratuit, ça se diffuse instantanément, ça se signe très facilement, peu de gens signent parce qu'ils savent qu'ils vont perdre leur temps). Pourquoi ne pas utiliser cet outil moderne, apprécié des citoyens et gratuit ? La pétition contraignante est la solution ("Toute pétition signée par la majorité des citoyens concernés est mise en application sans retard par les représentants politiques."). Mobilisons nous et faisons de la pétition contraignante un enjeu national afin de résoudre d'un coup tous les problèmes de démocratie.

Réfléchissez. L'idée est-elle bonne ? Oui ? Alors, inscrivez vous au groupe Fb (ça ne coûte rien, c'est sans risque et, si nous sommes suffisamment nombreux, nous obtiendrons satisfaction).


1. Pourquoi rester Belges ?

La Belgique est notre seul rempart

La réponse à cette question détermine sans aucun doute l'attitude à adopter dans les circonstances actuelles.
Pour vous éclairer, posez-vous la question autrement. Première variante : pourquoi un étranger aimerait-il devenir Belge ? Seconde variante : pourquoi un Belge n'aimerait-il pas devenir Polonais ou Tchèque ou Lithuanien ?

Niveau de vie, sécurité sociale, services publics (retraite, assistance chômage, santé, sécurité, justice, éducation). Voilà la réponse. Nos aïeux se sont battus pour que nous puissions bénificier de tous ces avantages et nous voulons rester Belges pour continuer à en profiter.


2. Pourquoi ne pas devenir Uni-Européens ?

images/ue.jpg

Uni-Européen ?

Si l'Union Européenne offrait les mêmes avantages à toute sa population, la Belgique accepterait peut-être de devenir une de ses régions.
Force est de constater que nous sommes très loin du compte et que le projet d'austérité, de privatisation et de réduction des services publics imposé par l'UE fait craindre le pire et va à l'encontre des aspirations belges.


3. Que faire ?

D'une part, l'état belge et les régions sont l'ultime moyen pour rester différents et continuer à profiter de nos avantages. D'autre part nos politiciens prennent, en la matière, des décisions qui ne conviennent pas à la majorité d'entre nous.

Par conséquent, il faut surveiller la manoeuvre et initier un référendum chaque fois que nous, toutes opinions et tendances confondues, ne sommes pas d'accord.


Budget communal

Le budget d'une entité communale doit être proportionnel au nombre de ses habitants. Un conseil d'entité doit gérer l'affectation du budget. Réalisation à la charge de l'exécutif communal pour mutualiser les moyens.

CETA

Octobre 2016, la Wallonie rejette le CETA, traité commercial entre l'U.E. et le Canada.
Lire l'article du Figaro

J'approuve sans condition ce rejet mais d'autres pensées me viennent à l'esprit.
Après des années de négociation, la mobilisation d'une armée d'eurocrates, un coût exorbitant et la rédaction d'un texte de 1600 pages, le bilan est catastrophique.
Pourquoi avoir commencé ? Qui a mandaté la commission européenne pour entamer ces négociations ?
Pourquoi ne pas avoir arrêté plus tôt ? Qui a mandaté la commission pour poursuivre malgré des conditions intolérables, une très vive opposition et le veto wallon, connu depuis plus d'un an ? Y a-t-il eu des tentatives de la part du conseil et du parlement pour corriger le tir, voire l'interrompre ?
Une initiative citoyenne a-t-elle, ou non, été rejetée par la commission ?

La réponse à ces questions mettraient en lumière les dysfonctionnements de l'U.E.. Aujourd'hui, j'ai l'impression que l'Europe est le joujou de la commission qui fait mumuse comme elle l'entend en imaginant que tous vont rester fixes et le doigt sur la couture du pantalon. Ai-je tort ou au contraire est-il temps de changer l'organisation ?

Confiance

Le maçon peut construire un mur, mieux que le politicien. Le politicien, qui fait construire son mur, vérifie le mur.
Le politicien peut construire une démocratie, mieux que le maçon. Le maçon, qui fait construire sa démocratie, devrait vérifier la démocratie.
Pourquoi le maçon fait-il confiance au politicien ?

Bientôt, seuls les Marsiens pourront constater les dégats

Convaincre

Je suis convaincu que la catastrophe humanitaire est imminente malgré que, en ce 26 février 2015, ils nous restent de maigres moyens d'y faire face. J'ai essayé, en vain, tout ce que je pouvais pendant plus de deux ans. Aujourd'hui, "je jette ma dernière bouteille à la mer". C'est la seule solution que j'ai trouvée pour calmer mon esprit. Dernier espoir pour pouvoir essayer de faire autre chose et que le message soit reçu à temps. Mon but n'est pas de convaincre de la réalité des risques encourus car elle est évidente et indiscutable. Mon but est de convaincre de la méthode à utiliser pour tenter d'éviter le pire.


images/democratie_definition_648_345.jpg

Personne n'est parvenu à figurer la démocratie, parce qu'elle n'existe pas
Sa plus proche représentation est celle d'un vote à main levée

Démocratie

Ce sujet fondamental nécessite plusieurs rubriques. Voici donc le dossier qui lui est consacré.

Je commence par répondre à quatre questions fondamentales.
Définition ?
Existence ?
Intérêt ?
Instauration ?

Enfin j'aborde quelques sujets qui me paraissent importants.
Quel peuple ?


Définition

Littéralement, "le peuple au pouvoir".

La démocratie est une organisation politique où les décisions de la majorité réelle du peuple sont exécutées sans retard.

Existence

En dehors de tout petits groupes, il n'y a jamais eu de démocratie.
La nécessaire infinité décisionnelle et la définition du peuple ont mis en échec toutes les tentatives.

La pseudo démocratie athénienne

Le système politique des Athéniens est souvent cité en exemple. Toutefois, seuls les hommes avaient voix au chapitre. Les femmes et les esclaves étaient exclus du processus décisionnel. S'il s'agissait d'un modèle pour l'époque, il y a des décennies que l'esclavage est aboli et que la femme est reconnue comme l'égale de l'homme.

Les pseudo démocraties représentatives

L'organisation politique de groupes de millions d'individus impliquait, jusqu'il y a peu, l'emploi d'une organisation pyramidale. Devant l'impossibilité physique de réunir l'ensemble des citoyens, la désignation de représentants, de porte-parole, était inévitable.
De plus, la difficulté de demander son avis à la population a conduit de nombreux pays à faire l'économie des référendums.

Tout pouvait bien se passer, tant que les représentants étaient au service des citoyens.

Tous les dérapages récents ont mis en lumière les limites du système représentatif.

La pseudo démocratie suisse

La Suisse, et quelques autres états, utilise le référendum d'initiative citoyenne pour permettre au peuple d'imposer sa volonté dans certains domaines.
Si le système helvétique est celui qui ressemble le plus à la démocratie, ce n'en est toujours pas une.

Intérêt

Il ne faut pas tourner autour du pot. La démocratie est la seule possibilité pour les plus démunis, qui sont majoritaires, de sauver pacifiquement leur peau.

Identification des obstacles

Quatre obstacles doivent être abattus pour parvenir à la démocratie.

Le seul comptage des votes valables
Les décisions prises à la majorité des votes valables peuvent être contraire à la volonté de la majorité réelle des citoyens.

La limitation des sujets
Certains citoyens, se croyant supérieurs aux autres, s'octroient le droit d'interdire à la majorité réelle d'aborder certains sujets.

Le coût excessif
Sur base des chiffres fournis par la Suisse, et compte tenu des nombres d'électeurs des deux pays, un RIC coûterait 100.000 € à ses initiateurs et 8.000.000 € au pays. Dans ces conditions, le RIC constitue un luxe quasi inaccessible. De plus, compte tenu du nombre de sujets actuels à traîter en Belgique, c'est 800.000.000 € qui seraient nécessaires.

La durée excessive
La Suisse déclare qu'un RIC dure près de trois ans. Au moins six mois pour recueillir les signatures nécessaires au dépôt de la demande et deux ans pour organiser le vote. À ce rythme, vingt-cinq ans seraient nécessaires, en Belgique, pour traîter les seuls sujets actuels.

Élaboration de la solution

Pour une initiative citoyenne, il n'y a pas de date impérative de réponse.
Pour résoudre le problème de la majorité des votants, il suffit d'ouvrir le vote dès que possible et d'attendre, sans limite de temps que la majorité réelle des citoyens concernés soit atteinte.
Cette procédure existe déjà, sans être contraignante, et s'appelle la pétition.

Pour résoudre les problèmes de coût et de durée, il suffit d'utiliser les moyens techniques actuels. Déposer, valider et contrôler automatiquement les initiatives citoyennes, et les signatures, à l'aide d'un site d'hypertexte officiel. Toute pétition signée par la majorité réelle des citoyens concernés pourrait être clôturée automatiquement. Le personnel politique, averti immédiatement devrait alors la mettre en application sans retard.

Pour résoudre le problème de limitation, il faut admettre tous les sujets d'ordre civil. Propositions, amendements, abrogations de lois, constitutionnelles ou non. Idem pour les règlements des exécutifs et les traités internationaux. Révocations d'élus, sans avoir à respecter de délai.
Les citoyens wallons sont capables de prendre toutes les décisions, dans tous les domaines qui les concernent. Pour une proposition régionale, la réunion d'environ deux millions de signatures, même via un site, prendra du temps. Chacun a tout son temps pour décider et peut changer d'avis. Ces dispositions lui permettent de réfléchir, de s'informer et de débattre. La consultation en ligne des propositions avec affichage du nombre de signatures permettra à tous d'exprimer leurs opinions et d'argumenter. Les fonctionnaires, les chercheurs et les spécialistes auront aussi l'occasion d'émettre avis et mises en garde. Dans ces conditions, la décision de la majorité réelle des citoyens ne sera jamais une erreur, même si elle déplaît à certains.

La solution

La meilleure solution, rapide, peu coûteuse, sans limite de sujets et à la majorité réelle, est la pétition contraignante via un site d'hypertexte officiel et sécurisé.

La pétition non contraignante est déjà prévue par un article de notre constitution. Il suffit de le modifier et d'écrire ceci :
"Toute pétition signée par la majorité réelle des citoyens concernés est mise en application, sans retard, par le personnel politique".

Sujets importants

Quel peuple ?

Avec qui partager le pouvoir ? De qui accepter la décision majoritaire ?

Pour un Wallon, les Wallons, les Belges, les Européens ?

Personnellement, je préfère les Wallons, pour des raisons évidentes et parce que je ne connais pas l'état d'esprit réel de mes compatriotes flamands.
Ensuite, les Belges, à condition de lever mes doutes.
Sûrement pas les Européens, par manque d'affinité réciproque. Nous n'avons rien fait d'autre que nous entretuer et rivaliser depuis huit mille ans et ça ne risque pas de changer. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

L'écriture et la signature de pétition contraignante devrait être réservées, en première hypothèse, aux personnes de nationalité belge domiciliées en Wallonie et, en seconde hypothèse, aux Belges. Les personnes concernées seraient majeures et en possession de leurs droits civils.

Les étrangers souhaitant participer à la vie politique pourraient le faire en demandant, et en obtenant, la nationalité belge.

Démocratie atomique

Le système représentatif actuel est défectueux et il est temps de passer à la démocratie atomique.

Il faut que les représentants politiques, et j'insiste sur représentants et non pas autorités, changent de programme au gré de la majorité réelle des citoyens.

Aujourd'hui, il y a, grosso modo, deux orientations, les solidaires et les individualistes.
Les solidaires sont ceux qui sont en difficulté et ont besoin de l'aide de la collectivité ou ceux qui estiment que l'humanité a des devoirs envers chacun de ses membres.
Les individualistes, eux, n'ont pas besoin des autres et pensent que ceux qui sont en difficulté sont responsables de leur situation et doivent s'en sortir seuls.
Quelle que soit sa tendance, chacun convient qu'il est impossible que chaque décision, ou acte, des élus corresponde à la volonté de la majorité réelle des citoyens. De plus, sur certains sujets, des solidaires peuvent parfaitement rejoindre des individualistes et, ce faisant, représenter une majorité des citoyens. Majorité ponctuelle, actuellement incommensurable, qui n'est aucunement prise en compte. Pourtant, la possibilité existe, grâce à l'interconnexion, de permettre aux citoyens d'exprimer, sûrement et en temps réel, leur volonté et donc d'exercer leur pouvoir. Ce système représentatif, rapide et gratuit permettrait une participation citoyenne foisonnante, au lieu du désert actuel.

Dis Papa, c'est quoi l'économie ?

images/economie.jpg

Cinq ans d'étude sur le sujet, ingénieur dans le domaine et incapable de répondre simplement à cette question. Tout est à revoir ! Au lieu d'assommer par des chiffres et des termes pompeux, je vais essayer de faire ce que j'ai toujours préféré : être imaginatif et pédagogue.

images/merlin.png
Salut, je suis Merlin. Je suis le sage qui intervient pour enfoncer le clou et bousculer les idées reçues.


images/archimede.png
Salut, je suis Archimède. Je suis le compagnon de Merlin. J'interviens pour attirer l'attention. Ça n'empêche pas un brin d'humour.

Qui dit économie dit échange

L'économie est une science sociale qui étudie les échanges, gratuits ou non, de biens et de services entre individus.

L'atome économique

Il faut bien commencer quelque part en imaginant une tribu nomade de chasseurs cueilleurs forestiers. Les actifs chassent, et cueillent. Ils partagent le résultat de leurs efforts et chacun reçoit en fonction de ses besoins.

Dans cette économie de subsistance et de partage, les biens ont déjà une valeur mais il n'y a pas encore besoin de monnaie.

Voilà une superbe économie. Toute simple, en équilibre, où la solidarité est une nécessité et une évidence pour tous. Dans un instant, vous sentirez que dès qu'on parle de sous les choses commencent à se gâter.


La molécule économique

Si nous établissons une relation entre deux atomes, nous obtenons une molécule. Qu'observons nous ? La distance et les saisons nécessitent de s'entendre sur une monnaie. Le troc ne suffit plus. Je te vends mon sanglier aujourd'hui et l'argent que tu me donnes me permettra de t'acheter à l'automne les délicieux champignons que tu auras ceuillis sur ton territoire.

Nous y voilà. En deux temps et trois mouvements l'argent permet de tout valoriser et d'introduire les baignoires et les robinets.

La baignoire atomique

Maintenant que l'argent existe, nous pouvons additionner les sangliers et les champignons.
Imaginons que le sanglier vaut 40 F (francs) et le champignon 1 F. La tribu, en fonction uniquement de ses besoins, chasse 50 sangliers et cueille 1000 champignons par mois. Nous venons de comprendre le PIB (Produit Intérieur Brut) et il s'élève à 3.000 F / mois (50 sangliers + 1.000 champignons).

Comment cette "richesse" est elle partagée ? Imaginons qu'il y a 1 actif pour 2 inactifs (enfants, invalides, vieillards, bénévoles). Dans cette tribu, les actifs nourrissent tout le monde. Nous venons de comprendre l'impôt et la sécurité sociale.

Et la baignoire dans tout ça ?
Traumatisme d'enfance ? Problème scolaire de robinet qui coule pendant que la baignoire se vide ?
Pas du tout ! Juste le moyen d'illustrer clairement chaque situation.

images/theorie_economique_01_baignoire.png

Revenu : les actifs chassent, cueillent et vendent. Ils génèrent un "revenu" de 3.000 F/mois.
Contribution : les actifs dépensent 1.000 F pour leurs besoins. Les autres 2.000 F assurent la subsistance des inactifs. Le service public des contributions collecte et redistribue. Cet argent permet aux inactifs d'acheter pour 2.000 F.
Dépense : tout le revenu est dépensé.

Le schéma représente n'importe quelle période de 30 jours consécutifs. Au cours de cette période,
3.000 F entrent sous forme de revenus,
2.000 F sont les contributions qui deviennent des allocations, en "changeant de poche"
3.000 F sont dépensés et
l'argent dans la baignoire, maximum 3.000 F, représente les dépenses différées et les contributions imperçues, ou inallouées,

J'espère que vous comprenez qu'il s'agit de la même superbe économie. Toutefois, le langage change. Impôts, allocations, cotisations sociales. La solidarité avec les inactifs semble moins agréable une fois quantifiée.
Donner plus de la moitié de sa chasse ou de sa cueillette paraît évident et naturel, alors que payer 60 % d'impôt sur le revenu ressemble à un vol.
Chiffrer déshumanise et éloigne les uns des autres. Gardez ça à l'esprit pour la suite.

La banque

images/banque.jpg

Les plus affutés, dont je ne suis pas, il m'a fallu dix relectures pour remarquer son absence, se disent "et les banques ?". Impossible de vivre sans une banque ?
Avant la monnaie, l'appartenance à la tribu suffit. Je te donne 1 sanglier, je te connais, et je sais que tu cueilleras 40 champignons que tu me donneras. Ou bien, je te donne un sanglier parce que tu es inactif et que tu en as besoin.
Avec la monnaie, un service peut, et se charge de, comptabiliser les engagements de chacun. Si le chasseur est pressé, il peut même lui avancer les 40 F et se charge de les récupérer auprès du cueilleur ou de l'inactif. Nous venons de comprendre ce qu'est une banque.

Pour l'instant, elle n'apparaît pas sur le schéma car elle est neutre. En quelques jours, ce qu'il entre vaut ce qu'il sort.


Les vases communiquants

Il est temps d'introduire les relations entre les tribus.
Revenu : les actifs sont meilleurs chasseurs que cueilleurs. Ils abandonnent la cueillette et chassent, sans problème, 25 sangliers de plus, chaque mois, qu'ils vendent aux autres tribus.
Echange : les 1000 F de revenu de cette vente servent à "importer" les 1000 champignons dont la tribu à besoin.

En se consacrant à leur spécialité, les actifs travaillent moins pour le même revenu. Le PIB de la tribu ne change pas mais le bien-être augmente. Notez que, si le PIB est dans tous les discours officiels, les indicateurs de bien-être ne sont jamais évoqués. Je me demande bien pourquoi.



Il ne s'agit pas encore de vrais vases communiquants. Il s'agit d'échange et pas de libre-échange. Le schéma représente une vanne et pas un conduit sans entrave. Pour l'instant, ne sort et n'entre que le strict nécessaire.



Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte mais, mine de rien, le bien être augmente alors que le PIB reste constant.
Je suis sûr qu'avec un tout petit peu d'imagination, le bien être augmente alors que le PIB diminue. Imaginons que trop de champignons fait grossir et que la tribu n'en mange plus que 900 par mois. Les actifs chassent 2 sangliers de moins. Le PIB diminue de 100 F, leur temps de travail diminue et le bien être s'accroît. CQFD. Fastoche.





Faisons le point

Ne vous trompez pas. Mes exemples m'ont paru simplistes, lorsque je les ai imaginés, mais, après réflexion, ils ne le sont pas.
Pourquoi embrouiller en multipliant et mélangeant les revenus, les dépenses et les échanges quand toute l'économie est résumée dans le schéma des vases communicants.






Évasion fiscale

Une partie des actifs ne contribue plus aux besoins de la tribu mais à ceux d'une autre tribu. Grâce aux conseils éclairés d'un grand sorcier de la finance, elle paie 200 F d'impôt à un paradis fiscal au lieu de 500 F à sa propre tribu.


Électricité

Les réseaux de transport actuels comportent des trajets redondants pour acheminer l'électricité de n'importe quelle centrale à n'importe quel centre de consommation, suivant l'intérêt économique du trajet, le coût de l'énergie, et l'importance qu'il peut y avoir à conserver certains consommateurs alimentés sans interruption.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_courants

Aujourd'hui, l'électronique de puissance a fait de tels progrès que le courant continu est redevenu la meilleure solution pour le transport de très grandes quantités d'électricité. Dès à présent, le transport et la distribution d'électricité sont un mélange, le plus économique possible, de continu et d'alternatif grâce aux onduleurs, redresseurs et transformateurs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_courants

https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_électrique

Question économique : Elia installe le réseau d'électricité sur base d'un plan décennal. Les lignes calculées pour une puissance domestique x, il y a 10 ans, sont-elles moins rentables que prévu dans la mesure où la demande de puissance, et donc le transport nécessaire, a été réduite par la production photovoltaïque locale ?
Le manque à gagner en transport serait-il le fameux surcoût qu'Elia chercherait à faire payer aux producteurs photovoltaïques ?

Il y a 4 composantes en matière d'électricité : production, transport, distribution et consommation.
Quels y sont les coûts et problèmes techniques imputables spécifiquement aux installations photovoltaïques wallonnes ?

Extinction

Pourquoi l'humanité est-elle au bord de l'extinction ?

Me promenant dans mon quartier, j'ai assisté à deux faits révélateurs.
D'abord, j'ai croisé un gamin de cinq ans, haut comme trois pommes,qui réclamait son père pour monter sur une minuscule moto de cross,réplique exacte de celle du champion du monde.
Ensuite, passant par le parc, j'ai trouvé deux boîtes de bière à côté d'un banc et sous une poubelle vide.
Tant que la majorité d'entre nous sera comme ça, nous n'aurons aucune chance de nous en sortir.

Facebook

Chacun aime se sentir puissant. Tout est fait pour qu'il ait cette impression. Le réflexe est privilégié. Je reçois une info., j'ajoute un commentaire, je transfère aux autres, j'oublie. Au suivant !

Homme

Notez aussi que homme a perdu désormais sa majuscule et rejoint sa place, celle du commun des mortels.

Inconscience

L'homme, comme je le démontrerai ailleurs, est le seul être capable d'influencer consciemment l'évolution. Il a développé des outils et des techniques qui le rendent presque immortel, rapide comme l'éclair, fort comme Hercule, infatigable. Mais, incompréhensiblement, il n'utilise pas ces merveilleuses facultés pour son bonheur et son épanouissement. Pourquoi fait-il ce qu'il peut faire faire ? Malheureusement, ses pouvoirs servent à satisfaire des appétits discutables de puissance, possession, artifices. Pourquoi cherche-t-il encore plus chaque fois qu'il obtient plus ? Pour moi, comme je le démontrerai ailleurs, l'homme est dans un cercle vicieux pas totalement inconscient.

Indignation

images/hessel.jpg

Maintenant ça suffit !

Écrit en 2010 par Stéphane Hessel, l'un des plus grands hommes du 20ème siècle, l'essai "Indignez-vous !" nous donne une foule de raisons de réclamer le RIC qui est le moyen d'action pacifique le plus efficace.


1. Indignez-vous !

images/indignez_vous.jpg

éRIC,partout et à tout moment

1.1 Idées maîtresses

"Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés, pas cette société où l'on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis."

"C'est tout le socle des conquêtes sociales qui est aujourd'hui remis en cause."

"On ose nous dire que l'État ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la libération, période où l'Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l'argent n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'État. Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches n'a jamais été aussi important ; et la course à l'argent, la compétition, autant encouragée."

"Il est grand temps que le souci d'éthique, de justice, d'équilibre durable prévale. Car les risques les plus graves nous menacent. Ils peuvent mettre un terme à l'aventure humaine sur une planète rendue inhabitable pour l'homme."

"La pire des attitudes est l'indifférence, dire « je n'y peux rien, je me débrouille ». En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui font l'humain. Une des composantes indispensables : la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence. Aux jeunes, je dis : regardez autour de vous, vous y trouverez les thèmes qui justifient votre indignation. Vous trouverez des situations concrètes qui vous amènent à donner cours à une action citoyenne forte."

1.2 Synthèse

C'est au Conseil national de la Résistance que la France doit, à partir de 1945 :
- « Un plan complet de Sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail» ;
- « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours. » ;
- « la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction la plus développée » ;
- « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurance et des grandes banques » ;
- « l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie » ;
- « une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l'image des États fascistes » ;
- « la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l'égard de l'État, des puissances d'argent et des influences étrangères. ».

En lisant cela et en observant ce qu'il se passe, qui oserait prétendre que tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance n'est pas aujourd'hui remis en cause ?

On ose nous dire que l'État ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l'argent, tellement combattu par la Résistance, n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'État. Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches n'a jamais été aussi important ; et la course à l'argent, la compétition, autant encouragée.

La pensée productiviste, la fuite à l'économie financière est très coupable : elle engendre les traders, les conflits, la compétitivité, la violence, l'accroissement de richesses insupportables pour ceux qui n'en ont pas. C'est l'aboutissement d'une façon de se comporter où l'Occident a joué un rôle sinistre et entraîné le monde dans une rupture radicale avec cette fuite en avant du "toujours plus" dans le domaine financier.

La pire des attitudes est l'indifférence, dire « je n'y peux rien, je me débrouille ». En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui font l'humain. Une des composantes indispensables: la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence.
Un engagement dans une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour la jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

Il est grand temps que le souci d'éthique, de justice, d'équilibre durable prévale. Car les risques les plus graves nous menacent. Ils peuvent mettre un terme à l'aventure humaine sur une planète rendue inhabitable pour l'homme.

1.3 Télécharger le texte complet

https://www.fichier-pdf.fr/2013/03/17/indignez-vous-stephane-hessel/indignez-vous-stephane-hessel.pdf

2. Stéphane Hessel

Maintenant ça suffit !

Stéphane Frédéric Hessel, né le 20 octobre 1917 à Berlin et mort le 27 février 2013 à Paris, est un diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain et militant politique français d'origine allemande.

Né allemand, Stéphane Hessel arrive en France à l’âge de 8 ans. Naturalisé français en 1937, normalien, il rejoint les Forces françaises libres, en 1941, à Londres. Résistant, il est arrêté et déporté à Buchenwald, qu’il parvient à quitter vivant grâce à une substitution d’identité avec un prisonnier mort du typhus, puis s’évade lors de son transfert du camp de Dora à celui de Bergen-Belsen.

Il entre au Quai d’Orsay en 1945, et fait une partie de sa carrière diplomatique auprès des Nations unies. Homme de gauche et européen convaincu, il était ami de Pierre Mendès France et de Michel Rocard.

Stéphane Hessel est connu du grand public pour ses prises de position concernant les droits de l’homme, la question des « sans-papiers » et le conflit israélo-palestinien, ainsi que pour son manifeste Indignez-vous ! paru en 2010, au succès international.


Le dogme libre-échangiste conduit la nation à sa perte, 1/3

Il y a eu un changement entre hier, 1955, année de ma naissance, et aujourd'hui.
Je me souviens, vers 1970, que mes parents m'expliquaient à quel point je serais heureux plus tard. Que je vivrais dans la "nation des loisirs". Que les machines feraient tout à notre place et que nous n'aurions plus qu'à "nous la couler douce".
Quarante ans plus tard, les machines sont parties à l'étranger et la nation étouffe sous le poids de ses dettes, que mes concitoyens et moi sont tenus de rembourser, au prix de sacrifices de plus en plus insupportables.

rapetou.jpg

Les Rafletout. Commission, Traité et Mutinationale

Pour comprendre ce qu'il se passe, il faut commencer par définir le libre-échange qui est le modèle économique gouvernant la nation depuis une vingtaine d'années.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Libre-échange

J'abandonne ici la rigueur scientifique pour aller directement à l'essentiel. Inutile de tourner autour du pot lorsqu'il s'agit d'énoncer des faits connus de tous.

Selon le dogme de la concurrence libre et non faussée, imposé par l'Union Européenne et les divers traités internationaux,
- toute entreprise étrangère peut vendre à n'importe quel prix des produits fabriqués n'importe comment et par n'importe qui ;
- toute entreprise peut engager à n'importe quel prix des travailleurs de n'importe quel pays ;
- toute entreprise peut payer ses impôts dans n'importe quel pays.

Tant pis pour nous si nos entreprises font faillite ou partent chez les enfants esclaves ou les travailleurs sans couverture sociale.
Tant pis pour nous si nos rémunérations et notre sécurité sociale diminuent, si notre chômage, la précarité et la pauvreté augmentent.
Tant pis pour nous si les revenus de notre nation fondent, si elle doit s'endetter de plus en plus, si elle doit vendre ses biens et fermer ses services publics.

Le respect scrupuleux de ces règles est contrôlé par des armées de technocrates et de juristes employés par des instances et des sociétés étrangères.

Le dogme libre-échangiste conduit la nation à sa perte, 2/3

Affirmation n°1 - La main d'oeuvre nationale n'est employée que si elle est irremplaçable ou meilleur marché ou incontournable
J'entends par main d'oeuvre nationale, les personnes qui paient leurs redevances, impôts, taxes, sécurité sociale, à la nation, indépendamment de leur nationalité.
- Irremplaçable : les travailleurs ayant une compétence rare et recherchée (experts, ???).
- Incontournable : les travailleurs de certains services publics, ???.
Les irremplaçables sont une espèce rare et en voie de disparition, à cause des transferts de compétences. Leur participation aux revenus nationaux est négligeable.
Les incontournables sont une espèce en voie de disparition car contraire aux principes de privatisation des services publics et à ceux du libre-échange. Pourquoi, en effet, un employer d'un service public, un policier, un juge devrait-il avoir la nationalité du pays et être salarié public alors qu'il pourrait être membre de la grande famille de l'UE et être payé par une multinationale de services meilleur marché ?
Quant au reste des travailleurs il est dans la catégorie des meilleurs marché ou sans emploi.

Affirmation n°2 - Les investissements dans une nation n'ont d'intérêt que si ils sont profitables

Affirmation n°3 - Les produits et services d'une nation n'ont d'intérêt que si ils sont uniques, convoités, inimitables ou meilleur marché

Affirmation n°4 - Le seul attraît de commercer avec la nation est son pouvoir d'achat

Que reste-t-il à la Wallonie après un tel constat ?

Le dogme libre-échangiste conduit la nation à sa perte, 3/3

Le libre-échange, par essence, mène la nation à la faillite. Le mécanisme est d'une simplicité extrême.
1- La nation riche s'accorde des avantages (retraites, santé, éducation, autres services publics) qui sont payés grâce aux revenus de son travail. La Wallonie de 1955, par exemple, produit du charbon, du verre, de l'acier, des fruits, des légumes, des céréales, de la viande. Elle produit aussi des électroménagers, des transformateurs, tout le nécessaire pour les chemins de fer... Ses produits s'exportent bien et le savoir-faire wallon est réputé dans le monde entier.
La Wallonie de cette époque produit et consomme sur place. L'argent de ses entreprises lui paie ce qu'elle achète à ses entreprises. Les revenus de chacun financent les nombreux services.
2- La nation baisse sa garde, Benelux, CECA, Marché Commun, CEE, OMC, FMI, Banque Mondiale, UE, éblouie par le mirage de la simplification par le libre-échange où miroitent les perspectives de plantureux excédents commerciaux. En échange de tous ces avantages espérés, elle abandonne toutes ses protections contre l'extérieur. Droits de douane, taxes d'importations, monnaie nationale et contrôle de son taux de change, banques publiques. Elle accepte, en plus, que des étrangers mals payés et sans services publics, eux, viennent travailler sur son territoire, au détriment de ses revenus.
3- Le piège se referme sur la nation. Sans protection, ses services publics coûteux pénalisent ses entreprises qui proposent des produits plus chers que ceux de l'étranger, peu importent leurs conditions de production. Non seulement les exportations fondent mais, en plus, la nation tout entière achète ces produits meilleur marché. Comble de tout, la nation ne peut plus préférer ses entreprises parce qu'elles sont plus chères, même si elles sont en grande difficulté.
4- La chute se précipite. Le revenu de la nation diminuant, celle-ci, soucieuse de son bien-être et de la qualité de ses services publics, après avoir puisé au maximum dans ses ressources fiscales, après avoir vendu ses bijoux de famille (électrabel), doit recourir à l'emprunt auprès de banques privées.
5 - La fin. Avec de moins en moins de revenus de son travail, accablée de dettes et à peine capable d'en payer les intérêts, la nation acculée doit supprimer ses services publics et se trouve à la merci des prestataires privés qui peuvent en profiter sans vergogne.

Monopole naturel

La théorie du monopole naturel ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_naturel) aide à réfléchir à propos de la nationalisation, ou de la privatisation, des grands réseaux, électriques, gaziers, aquatiques ...

Privatisation

Privatisation implique enchérissement ou/puis disparition.
- La Belgique a privatisé sa création monétaire. Au lieu de produire ses francs et de se les prêter à 0 % d'intérêts, elle emprunte aux banques privées à un taux lié à l'humeur des banques. Conséquence, les revenus des Belges ne couvrent plus les intérêts de la dette contractée en seulement quarante ans.
Aujourd'hui, l'opinion pense que la privatisation est préférable. Qu'elle rend les services plus performants, plus dynamiques, meilleurs. L'opinion pense que les fonctionnaires sont planqués, les flics pourris, les enseignants fainéants, les élus corrompus, le fisc rapace.
Mais l'opinion pense-t-elle justement, correctement ?
Mais l'opinion est faussée et manipulée.
Service public et qualité ne sont pas incompatibles. Les critères d'évaluation sont différents.

images/repartition__richesses_2008.jpg

Les pauvres (P), 50 % de la population, possèdent 1 % de la richesse.
Les pas pauvres (PP), 1 % de la population, possèdent 50 % de la richesse.
Ceux qui restent sont les presque pas pauvres (PPP).

Répartition de la richesse

Les 99 % sont les moins riches. Ceux qui ont, ou peuvent encore avoir, conscience de la réalité et sont, ou peuvent encore être, capables de solidarité et d'entraide. Les plus riches ont acheté leur billet pour Mars et ne sont déjà plus parmi nous.


RIC version 1

1.1 Pourquoi est-il nécessaire ?

Les scandales répétés démontrent qu'il est plus que temps que les Belges se protègent en réclamant le Référendum d'Initiative Citoyenne ou RIC.

Qu'est-ce qu'un RIC ?
1) Il s'agit d'une loi écrite et votée par la majorité des citoyens concernés. Loi mise en application sans retard par les politiciens.
2) Tous les sujets législatifs, y compris la constitution, et exécutifs peuvent être abordés.
3) Tous les niveaux sont concernés (européen, communautaire, fédéral, régional, provincial, communal).
4) Un RIC ne peut être modifié ou annulé que par un autre RIC.

Le but du RIC n'est pas de faire le travail des politiciens à leur place. Les Belges ont besoin de représentants permanents pendant qu'ils se consacrent à leurs occupations. Par contre, les Belges ont besoin, lorsque la situation l'exige, de pouvoir imposer leur décision.
Aujourd'hui c'est impossible car les politiciens ne sont pas obligés d'obéir.
Par exemple, si nous refusons les OGM, le gaz de schiste, le traité avec le Canada (CETA), même en cas d'unanimité, nous sommes à la merci des politiciens.
Avec le RIC, si nous décidons, par exemple, d'interdire immédiatement les produits "tueurs d'abeilles", les politiciens l'appliquent sans délai.

Nous sentons bien que les politiciens jouent avec le feu. Il faut que nous nous protégions sans retard. Sans retard signifie, à l'occasion des élections législatives de 2019, au plus tard.

1.2 Déroulement d'un RIC classique

1) Les citoyens, en nombre suffisant, déposent une demande de référendum.
2) Après validation le référendum est organisé.
3) Si la majorité est atteinte, la décision des citoyens est appliquée.

Cette forme classique de RIC est le minimum vital que nous devons obtenir. Cependant, elle présente l'inconvénient d'être compliquée et coûteuse à organiser (bureaux de vote, récolte des votes, dépouillement, sécurité, remise en ordre, déplacements).

2. Présentation d'éRIC

2.1 Principe d'éRIC

images/eric_multi.jpg

éRIC,partout et à tout moment

éRIC est l'électronique RIC. Celui du 21ème siècle, des téléphones multi-fonctions et de l'interconnexion généralisée.
En plus, tous les Belges ont une carte d'identité dotée d'une puce qui leur permet de s'identifier. Il serait dommage de ne pas essayer de profiter de tous ces avantages !

2.2 Dépôt d'un éRIC

Un éRIC peut être enregistré à n'importe quel moment, sur un site sécurisé, par tout citoyen belge majeur et en possession de ses droits civils. Le respect de ces conditions est contrôlé grâce à la carte d'identité électronique.

2.3 Réception

- Traité par une administration publique dédiée.
- Tout sujet d'ordre civil est recevable, y compris l'annulation ou la modification d'un RIC.
- Le service RIC vérifie et écarte les demandes en double. Le statut du projet de RIC devient Duplicata avec la référence de l'original. Une nuance n'est pas un duplicata.
- Mise au point du fond et de la forme avec l'auteur.
- Détermination du niveau, international, européen, fédéral, communautaire, régional, provincial, communal.
- Classification par statuts et mots clés pour faciliter les recherches.
- Traductions, si nécessaires.
- Déclenchement, enregistrement dans les moteurs de recherche, courriels, lettres d'information, textos.

2.4 Vote

- Facultatif.
- Possible dès le déclenchement, sans limite de temps, jusqu'à l'obtention de la majorité, en tenant compte du niveau.
- Par tout citoyen belge concerné, en fonction du niveau, majeur et en possession de ses droits civils. Le respect de ces conditions est contrôlé grâce à la carte d'identité électronique.
- Pour, contre, abstention.
- Clôture automatique lorsque la majorité est atteinte. Les abstentions servent à calculer la majorité. Par exemple, dans une commune de 10.000 citoyens, avec une abstention de 2.000 personnes, la majorité est à 4.001 voix, pour ou contre.
- Changement d'avis autorisé avant la clôture. Cette disposition peut être débattue car elle nécessite d'enregistrer le vote de chacun et le vote n'est donc plus secret.

2.5 Suivi

- Le monde entier peu suivre les RIC et connaître leur situation et tout leur historique.
- Le suivi peut être actif en allant sur le site.
- Le suivi peut être passif par lettres d'information, courriels, textos, moteurs de recherche, applications automatiques.

2.6 Sécurité

- Visibilité totale des modifications, des causes de refus éventuel, ...
- Inviolabilité.
- Carte d'identité électronique.

3. Prototype d'éRIC

Le prototype permet de vérifier la faisabilité d'éRIC. Il est aussi destiné à attiser l'imagination, à susciter des idées, à provoquer des remarques et à s'approprier l'outil.

Laissez-vous convaincre. Créez un éRIC sur un sujet qui vous tient à coeur. Propagez le via Facebook et votre messagerie auprès de vos amis et de vos contacts et récoltez une masse de signatures en quelques heures. Joignez l'utile à l'agréable et ne manquez pas de signer, suivre et propager le RIC numéro 1 qui réclame le RIC.

Vous trouverez les tutoriels dans le dossier Tutoriels. Pour d'autres détails ou pour faire part de vos remarques utilisez le dossier Questions et contacts.

1. Objectif du site

éRIC,partout et à tout moment

L'objectif du site, du groupe Facebook éRIC Be et de la chaîne Youtube Mouvement éRIC Belgique, est de convaincre, rassembler, organiser les citoyens belges pour qu'ils obtiennent le Référendum d'Initiative Citoyenne électronique (éRIC) à l'occasion des prochaines élections législatives de 2019.
Les convaincus y peuvent signer, propager et suivre le premier RIC électronique de l'histoire humaine, éRIC 1er.

1.1 Convaincre

Le RIC est une loi proposée, écrite et votée par les citoyens qui doit être mise en application sans délai par les politiciens.
Il s'agit surtout du moyen d'action pacifique le plus efficace pour une démocratie participative.
Le dossier fondamental, celui pour lequel il faut absolument mettre le paquet, est celui de la conviction.
Sans conviction rien n'est possible. Prototype, animations, groupe de réflexion, tests, jeux, mots-croisés, arguments traditionnels, statistiques, tout y est pour expliquer, motiver et donner envie de s'y mettre.

Le prototype permet de vérifier la faisabilité d'éRIC. Il est aussi destiné à attiser l'imagination, à susciter des idées, à provoquer des remarques et à s'approprier l'outil.

Laissez-vous convaincre. Créez un éRIC sur un sujet d'ordre civil qui vous tient à coeur. Propagez le via Facebook et votre messagerie auprès de vos amis et de vos contacts et tentez de récolter une masse de votes en quelques heures.
Grâce au prototype, joignez l'utile à l'agréable et votez pour, suivez et propagez le RIC numéro 1 qui réclame le RIC.

Vous trouverez les tutoriels dans le dossier Tutoriels. Pour d'autres détails ou pour faire part de vos remarques utilisez le dossier Questions et contacts.

1.2 Rassembler et organiser

Rassembler pour communiquer et partager les informations, sans souffrir d'aucune manipulation extérieure.
Organiser les actions nécessaires pour arriver à bonne fin. Organiser l'union qui fait la force.


Ce prototype permet de vérifier la faisabilité du RIC par interconnexion. Il est aussi destiné à attiser l'imagination, à susciter des idées, à provoquer des remarques et à s'approprier l'outil.

Avec le RIC tout devient possible. N'oubliez pas que plus votre avis sera respecté et plus vous le donnerez.
Joignez l'utile à l'utile et ne manquez pas de signer et propager le RIC numéro 1 qui réclame le RIC.


L'identification dans la version finale sera réalisée grâce à la carte d'identité électronique de citoyen belge. En attendant précisez, à la demande, votre numéro de registre national et un code d'identification. Utilisez un nombre de quatre chiffres, différent de votre véritable code.

Publication, signature, validation, propagation, suivi.

1.1 Dépôt d'une initiative citoyenne

Une initiative citoyenne, IC, peut être enregistrée à n'importe quel moment par tout citoyen belge majeur et en possession de ses droits civils. Le respect de ces conditions est contrôlé grâce à la carte d'identité électronique.

Qu'est-ce qu'un RIC ?
1) Il s'agit d'une décision de la majorité des citoyens concernés qui est mise en application sans retard.
2) Tous les sujets législatifs, y compris la constitution, et exécutifs peuvent être abordés.
3) Tous les niveaux sont concernés (européen, communautaire, fédéral, régional, provincial, communal).
4) Un RIC ne peut être amendé ou annulé que par un autre RIC .

1.2 Réception d'une IC

- Service publique dédié.
- Recevabilité, tout sujet d'ordre civil est recevable, y compris l'annulation d'un référendum d'initiative citoyenne, RIC.
- Le service RIC vérifie et écarte les demandes en double. Le statut du projet de RIC devient Duplicata avec la référence de l'original. Une nuance n'est pas un duplicata.
- Mise au point du fond et de la forme avec l'auteur.
- Détermination du niveau, international, européen, fédéral, communautaire, régional, provincial, communal.
- Classification par statuts et mots clés.
- Traductions nécessaires.
- Publication, moteurs de recherche, courriel, lettres d'information, textos.

1.3 Vote

- Facultatif.
- Possible dès le dépôt, sans limite de temps, jusqu'à l'obtention de la majorité, en tenant compte du niveau.
- Par tout citoyen belge concerné, en fonction du niveau, majeur et en possession de ses droits civils. Le respect de ces conditions est contrôlé grâce à la carte d'identité électronique.
- Changement d'avis autorisé avant la clôture.
- Clôture automatique lorsque la majorité est atteinte.

1.4 Suivi

- Ouvert au monde.
- Suivi actif en allant sur le site.
- Suivi passif par lettres d'information, courriels, textos, moteurs de recherche, applications.

1.5 Sécurité

- Visibilité totale, des modifications, des causes de refus éventuel ...
- Inviolabilité.
- Carte d'identité électronique.

L'objectif du site, et du groupe Facebook éRIC Be, est d'obtenir le Référendum d'Initiative Citoyenne électronique (éRIC) à l'occasion des prochaines élections législatives de 2019.
Voici quelques idées maîtresses pour y parvenir.

1. Un ojectif simple

images/cible_300.jpg

Viser le coeur de la cible

Nous devons nous concentrer sur un objectif simple, unique et radical.
Il n'y a pas d'autre moyen de rassembler cinq millions de Belges qui tous pensent et agissent différemment.
Cet objectif, c'est le Référendum d'Initiative Citoyenne ou RIC.

1.1. Simple

RIC = voter une loi qu'on a soi-même écrite.
Tout le monde peut comprendre sa définition.
Tout le monde peut être convaincu, en quelques mots, de son utilité.

1.2. Unique

Le seul objectif est l'obtention du RIC en Belgique.
C'est important que cet objectif soit unique pour qu'il n'y ait aucune possibilité de doute, de divergence ou de tension.
Il ne faut pas se dire je suis d'accord avec le RIC et avec ceci et avec cela, ce qui diminue le nombre de personnes pouvant être d'accord.

1.3. Radical

Au sens de racine. Le RIC est la première étape, la racine de la démocratie participative belge.
Au sens d'efficacité, le RIC permet d'aborder posément tous les autres sujets.

2. Une méthode simple

images/flotteur2.jpg

Amorcer puis attendre

La méthode doit être, à l'image de l'objectif, simple, unique et radicale.

Il suffit de se laisser inscrire, ou de s'inscrire, et d'attendre.
Quelques volontaires contactent, chacun à sa manière, le plus de personnes et les convainquent de se laisser inscrire, ou de s'inscrire.
L'idée est de faire prendre la mayonnaise suffisamment pour que le bouche à oreille se mette à fonctionner et que de plus en plus de personnes participent au mouvement. A partir d'un certain nombre, le mouvement s'accélère encore et devient imparable.
A partir de cinq millions d'électeurs, la majorité des Belges étant dépassée, le RIC est mis en place par les représentants élus ou par les électeurs eux-mêmes.

Imaginez-vous signataire et volontaire. Pensez-vous qu'un parent, un ami, une connaissance refuse de participer à l'aventure, surtout si vous vous occupez de tout. Ce serait bien échu si vous ne parveniez pas à motiver quelques personnes à faire comme vous. Avec tous ses votes vous pourriez faire grossir le cercle vertueux.

3. Des atouts étudiés

images/golf_putting.png

Étudier son coup pour atteindre le but

Il ne faut pas que éRIC 1er, ni aucun de ses successeurs, souffre des inconvénients des pétitions habituelles.
Un éRIC n'est pas une pétition pour les raison suivantes.

3.1. Des résultats incontestables

Grâce à la lecture de la carte d'identité électronique (eID), 1 vote = 1 belge et il est impossible de voter 2 fois. Par conséquent, aucune discussion, aucun doute, n'est possible. Les résultats sont vrais, vérifiables, incontestables, irréfutables.

Avec 5.000.000 de votes favorables, éRIC 1er sera irrécusable.

De plus, le prototype du site aura fait ses preuves et pourra servir de base à la réalisation de l'application définitive.

3.2. Pour, contre, ralliement, abstention

Prise en compte enfin effective du vote "blanc".
Avec pour, contre, rallié (à la majorité), tous les cas de figure sont traités (lire Un éRIC ? § 2.4.
Les Belges pour éRIC 1er, comme ce serait le cas des futurs RIC "officiels", pourraient voter contre à la majorité et provoqueraient ainsi la clôture du RIC et l'abandon du projet.

3.3. Une oeuvre collective de démocratie participative

éRIC 1er, et tous les RIC suivants, sera l'aboutissement d'un mouvement citoyen ou chacun pourra donner son avis, induire des modifications, communiquer avec les porte-parole.
Oeuvre collective, résultat d'échanges d'idées, d'échanges d'informations grâce à l'interconnexion.
Finie la pétition qu'on signe et pour laquelle on ne reçoit plus de nouvelles.

Le protoype préfigure la future plate-forme de RIC.
Il permet déjà :
1° d'envoyer des courriels à l'auteur ;
2° de lier le RIC à un site et à un groupe Facebook auquel chacun peut adhérer pour connaître les administrateurs, modérateurs et vivre l'aventure en direct ;
3° à l'auteur d'écrire, sans effort, aux signataires et aux suiveurs, par liste de diffusion, pour les informer, les motiver et les remercier ;
4° à chacun de partager le RIC sur Facebook et par courriel ;
5° à chacun de suivre les RIC de son choix, sans avoir à les signer ;
6° sous peu, de s'abonner pour être tenu au courant de tout ce qu'il se passe ou par sujet.

Toutes les fonctions de communication du site et du groupe Facebook sont conçues pour créer une communauté, un mouvement citoyen, porteuse de la proposition de loi, de sa rédaction jusqu'à sa mise en application.

Pour les RIC "officiels", le dialogue serait étendu au service public chargé de contrôler les doubles et de faciliter la rédaction.


RIC version 3

D'une part, l'état belge et ses régions sont l'ultime moyen pour nous de continuer à profiter de certains avantages.
D'autre part, les organisations mondiales (OMC, FMI), l'Union Européenne, les grandes puissances économiques et nos politiciens prennent, en la matière, des décisions qui ne nous conviennent pas.

Il nous faut donc être vigilants et pouvoir initier un référendum chaque fois que nous, toutes opinions et tendances confondues, ne sommes pas d'accord
.

1. Que dit la théorie de ce début du 21ème siècle ?

images/vases_com1.jpg

Le libre-échange serait une douche bienfaisante

Le libre-échangisme est la principale croyance économique de ce siècle. Le monde entier y succombe, y compris la Russie et la Chine. Les théoriciens et partisans du libre-échange affirment que les deux pays qui le pratiquent vont en bénéficier. Non seulement le pays le plus riche fait progresser l'autre par un effet de vases communicants mais en plus un arrosage bienfaisant se déverse sur eux, il s'appelle croissance, effet de levier ou accélérateur


2. Quelle est la réalité de ce début du 21ème siècle ?

images/vases_com2.jpg

Les détournements et les fuites organisées appauvrissent les plus riches

En réalité, l'arrosage détourné et les vases troués consciencieusement se déversent dans l'océan des profiteurs. Les deux vases arrêtent de se vider au niveau du trou le plus bas. Ce trou bas correspond au minimum vital du pays le plus pauvre.


3. Pourquoi ne pas devenir Uni-Européens ?

images/vases_com5.jpg

Uni-Européen ?

La situation ne change pas, même si on tient compte de l'Union Européenne. A la fin, tout le monde est aussi pauvre que les plus pauvres. Sauf les profiteurs, bien sûr.

Si l'Union Européenne enrichissait toute sa population, la Belgique accepterait peut-être de devenir une de ses régions.
Force est de constater que nous sommes très loin du compte et que le projet d'austérité, de privatisation et de réduction des services publics imposé par l'UE fait craindre le pire, va à l'encontre des aspirations belges et conforte le constat des vases communiquants.


3. Que faire ?

images/vases_com3.jpg

Première possibilité : la vision uni-européenne

Ce qui est insupportable, c'est de ne jamais avoir droit à la parole.
Nous sommes des citoyens capables de juger de la gravité de la situation et d'exprimer notre volonté. Nous sommes capables de peser le pour et le contre et de décider en connaissance de cause.
Pourquoi n'exigeons-nous pas de pouvoir imposer notre avis chaque fois que nous le jugeons utile ?

Dans ce cas-ci, il s'agirait de décider si nous voulons boucher les trous et couper les détournements et à quel endroit poser les bouchons et les barrages.


images/vases_com4.jpg

Seconde possibilité : protéger le plus petit espace reconnu internationalement

Première possibilité : la vision uni-européenne qui préconise de s'en remettre à l'Union pour placer les bouchons et les barrages.

Seconde possibilité : juguler et garrotter chez nous sans attendre que les autres pays agissent.

Troisième possibilité : ne rien faire et attendre comme un poulet de basse-cour élevé au grains. Tout ira "bien" jusqu'au jour ou nous aurons la tête coupée et serons mis au four.

Voilà un exemple de ce que nous pourrions examiner, tous ensemble, si nous disposions du RIC.


4. Pourquoi rester Belge ?

images/belgique.gif

La Belgique est notre dernier rempart reconnu internationalement

Pourquoi rester Belge ?

Cette question est une provocation destinée à électrochoquer le lecteur et à l'amener à prendre conscience.
La Belgique est notre dernier espace possible d'action.

RIC mondial ? => nous serons tous morts d'ici là.
RIC uni-européen ? => comment onze millions de Belges pourraient-ils convaincre tous les autres ? Oublions ça.

Le RIC belge est notre ceinture de sécurité, notre issue de secours, notre siège éjectable, notre parachute.

Nous devons exiger le RIC en Belgique.

Si les Belges protègent la Belgique, la Belgique continuera à protéger les Belges.
Il nous faut être vigilants et initier un référendum chaque fois que nous, toutes opinions et tendances confondues, ne sommes pas d'accord
.

Les scandales répétés démontrent qu'il est plus que temps que les Belges se protègent en réclamant le Référendum d'Initiative Citoyenne ou RIC.


RIC version 4

Qu'est-ce qu'un RIC ?
1) Il s'agit d'une loi écrite et votée par la majorité des citoyens concernés. Loi mise en application sans retard par les politiciens.
2) Tous les sujets législatifs, y compris la constitution, et exécutifs peuvent être abordés.
3) Tous les niveaux sont concernés (européen, communautaire, fédéral, régional, provincial, communal).
4) Un RIC ne peut être modifié ou annulé que par un autre RIC.

Le but du RIC n'est pas de faire le travail des politiciens à leur place. Les Belges ont besoin de délégués permanents pendant qu'ils se consacrent à leurs occupations. Par contre, les Belges ont besoin, lorsque la situation l'exige, de pouvoir imposer leur décision.
Aujourd'hui c'est impossible car les politiciens ne sont pas obligés d'obéir.
Par exemple, si nous refusons les OGM, le gaz de schiste, le traité avec le Canada (CETA), même en cas d'unanimité, nous sommes à la merci des politiciens.
Avec le RIC, si nous décidons, par exemple, d'interdire immédiatement les produits "tueurs d'abeilles", les politiciens l'appliquent sans délai.

Nous sentons bien que les politiciens jouent avec le feu. Il faut que nous nous protégions sans retard. Sans retard signifie, à l'occasion des élections législatives de 2019, au plus tard.

Massues et balais, RIC version 5

1.1 Préliminaires

images/eric_multi.jpg

éRIC,partout et à tout moment

La plupart d'entre nous a sa vision du référendum et de cette vision découle toute une série d'inquiétudes. Le dossier massues et balais apporte les arguments (massues) et balaie les inquiétudes.

Pour arriver à ses fins, il commence par présenter le déroulement d'un référendum d'initiative citoyenne électronique (éRIC). Cette partie doit être abordée par le lecteur en laissant ses idées préconçues et ses aprioris au vestiaire. Suit la liste des inquétudes et pour chacune les balais correspondants. Celui qui aborde ce dossier l'esprit ouvert en ressortira convaincu.

1.2 Déroulement détaillé d'un éRIC

1.2.1 Proposition d'une loi

En utilisant sa carte d'identité électronique, tout Belge majeur et concerné peut déposer, à tout moment, un nombre illimité de propositions de loi, sur le site officiel sécurisé.

Tous les sujets d'ordre civil, législatifs et exécutifs, peuvent être abordés dans des termes qui ne sont ni injurieux, ni racistes, ni xhénophobes, ni haîneux, ni violents.

Tous les niveaux, d'international à communal, sont accessibles.

images/eric_suivi_statistiques.jpg

Les statistiques, mises à jour en temps réel, permettent le suivi et assurent l'infalsifiabilité du système

Le suivi, possible dès le dépôt de la proposition et sans interruption, est un argument massue car il allie l'information et le contrôle collectif et permanent !
Tout le monde peut suivre les propositions et connaître le contenu, le niveau, le détail des modifications, l'état d'avancement (statut), le nombre de voix (pour, contre, la majorité -compte tenu des ralliements-) et la courbe d'évolution des votes.
Chacun peut consulter le site, en utilisant des sujets et des mots-clés, ou s'abonner aux courriels d'information.
Les fonctions de messagerie incluses permettent d'écrire à l'auteur et aux signataires afin d'échanger informations et suggestions.

1.2.2 Déclenchement du éRIC

Le service publique de facilitation des RIC traîte les propositions dans l'ordre chronologique de leur dépôt.

1) Il aide l'auteur à formuler sa loi et son niveau.
2) Il aide à détecter les doublons et les hors-sujet.
3) Il aide à la traduction, lorsque c'est nécessaire.
4) Il aide au choix des mots-clés, de la classification et au référencement par les moteurs de recherche.
5) Il aide au déclenchement du RIC.

Le mot aide est fondamental. L'administration n'exerce aucun contrôle et c'est l'auteur qui pilote la manoeuvre et procède au déclenchement.
Dès le déclenchement, plus aucune modification des textes n'est possible et le vote commence.

1.2.3 Le vote

En utilisant sa carte d'identité électronique, tout Belge majeur et concerné peut voter, à tout moment, un nombre illimité de propositions de loi, sur le site officiel sécurisé.

Le vote est facultatif et sans limite de temps.
Il est possible de voter pour, contre ou de se rallier à la majorité .
Il est possible de changer d'avis jusqu'à la clôture.
La clôture est automatique dès l'atteinte de la majorité. Tout le monde est informé immédiatement du résultat et les politiciens commencent, si nécessaire, la mise en application de la nouvelle loi.

1.3 Inquiétudes

1.3.1 Le résultat risque de ne pas représenter la volonté de la majorité

Question
Lorsqu'un vote est facultatif, si une personne sur dix vote, son choix est imposé aux neuf autres. Est-ce possible avec un éRIC ?

Réponse
C'est impossible avec un éRIC !
Un éRIC n'a pas de limite de temps et n'est clôturé que lorsque la majorité réelle est atteinte. En cas d'abstention majoritaire, rien ne se passe.

1.3.2 Le résultat risque d'être falsifié

Question
Avec le vote électronique les informaticiens ne risquent-ils pas de fausser les résultats par intérêt ?

Réponse

images/eric_liste_votes.jpg

Afficher les résultats et la liste des votes, au fur et à mesure et aux yeux du monde, rend un éRIC infalsifiable.

Impossible avec un éRIC.
1- Le votant voit sur son écran les nombres avant et après son vote ce qui lui permet de vérifier les résultats. Par exemple : 4 pour et 2 contre avant, 5 pour et 2 contre après.
2- Le monde entier voit immédiatement les nouveaux nombres. Il peut consulter et télécharger la liste détaillée des votes. Le tableau ci-dessus montre ce que pourrait être cette liste.

Afficher les résultats et la liste des votes, au fur et à mesure et aux yeux du monde, rend un éRIC infalsifiable.

1.3.3 Les citoyens risquent de prendre une mauvaise décision

Question
Les citoyens pourraient prendre des décisions sous le coup de l'émotion ou par manque de connaissances sans tenir compte des effets à long terme. Après un attentat par exemple, il serait très aisé d'influencer un retour à la peine de mort (et du coup aux dérives de délit de sale gueule).

Réponse

La décision de la majorité réelle n'est, par définition, jamais mauvaise


Voilà LA question ! Le risque de prendre une "mauvaise" décision par émotion (peine de mort pour terrorisme ou pour crime abominable), par méconnaissance (sortie de l'Union Européenne, suppression des impôts) ou sous l'influence de gens plus ou moins mal intentionnés (sortie de l'UE, âge de la retraite).
C'est LA question à laquelle il faut absolument répondre car si nous étions sûrs de prendre chaque fois la bonne décision, ça ferait belle lurette que nous aurions le référendum d'inititiative citoyenne ou RIC.

Il n'y a pas une mais des réponses. Ouvrons la foire aux réponses. Celles-ci font aussi l'objet d'un sondage du groupe Facebook. En y participant, chacun peut influencer le tri par préférence et ajouter ses propres propositions.

Nous sommes tous différents. Certaines idées vous convaincront et d'autres vous paraîtront stupides. C'est normal. D'autres réagiront différemment et aimeront ce qui vous semble stupide ou sans intérêt. L'essentiel, c'est de trouver, chacun, une raison de signer la pétition pour donner une chance à la démocratie. L'indifférence, la paresse et la négligence ne sont pas des options. L'éRIC est parfait et la pétition mérite d'être signée par chacun d'entre nous !

Analysons le cas de la peine de mort comme le serait toutes les questions graves de ce type.
Un terroriste tue des dizaines de personnes et est arrêté. Il est jugé, reconnu coupable et condamné à mort (à conditions que plus de quatre millions de Belges, la majorité, l'ait décidé. Où est la dérive ? Et Marc Dutrou ? Il ne s'agit pas de juger par référendum mais de décider de la condamnation suprême et de ses cas d'application.

Cette crainte est due a l'infantilisation dont nous sommes victimes.
On essaie de nous conditionner pour avoir peur de réfléchir et laisser les "élus" le faire à notre place.

Qui dit peine de mort dit niveau fédéral (majorité à 4000000 d'électeurs). Combien de temps faut-il pour réunir, même sous le coup de l'émotion, toutes ces signatures ? Des semaines. Pendant ce temps le débat va s'établir et les opinions s'échanger. Comme il est possible d'être pour et contre et de changer d'avis à tout moment, la réaction épidermique passée, la raison prend le pas et le résultat final reflète la volonté des Belges. Comme c'est facultatif, il est possible aussi que le sujet n'intéresse pas la majorité et que la proposition n'aboutisse jamais.

Nos "élus" ne sont pas plus à même que nous de veiller à notre intérêt. Si c'était le cas, ça se saurait et nous ne serions pas dans la panade actuelle.

1.3.4 Ça risque de coûter cher

Question
Le vote électronique a la réputation de coûter une fortune. Qu'en sera-t-il d'éRIC ?

Réponse
Autant dire que ça ne coûtera rien en comparaison avec une élection fédérale et qu'en plus il s'agira de démocratie permanente et pas quinquennale.

Les programmes, écrits par des bénévoles, existent et seront offerts à la collectivité. Un prototype peut, dès à présent, être utilisé.
La lecture des cartes d'identité sera ajoutée avec l'aide d'un informaticien du registre national (une semaine de travail). Reste l'hébergement du site pour quelques dizaines d'euros par an.
Le coût principal sera constitué des rémunérations des fonctionnaires du service de facilitation dont le nombre devrait être réduit mais très difficile à évaluer.

1.3.5 Trop de démocratie tue la démocratie

Question
Avec éRIC, le nombre de propositions de loi risque d'être très important. Cela ne va-t-il pas lasser les citoyens ?

Réponse
éRIC est facultatif, sans limite de temps et propose des filtres par sujet et par mots clés. Chacun pourra y aller à son rythme pour le plus grand bien de tous.

RIC version 6

Dans cette période très difficile que nous traversons les choix politiques qui impliquent notre avenir sont de plus en plus fréquent nombreux et terrifiants.
Dans ce contexte les décisions lourdes de conséquences doivent être confiées à des personnes en accord avec les citoyens belges.
parce que nous partageons certaines idées mais pas tout avec certains élus mais pas tous, parce que certains élus ne respectent pas leurs engagements, parce que certains élus changent d'opinion, parce qu'il y a eu des négociations parfois secrètes, parce qu'il y a la discipline de parti, aucun élu n'est à coup sûr en accord.
Seuls les citoyens belges sont en accord avec eux-mêmes.
Donc, les décisions lourdes de conséquences doivent être confiées exclusivement aux citoyens belges.

Disons-nous que le système belge est incomplet. Pensons que nous vivons dans une ère d'information, que chacun peut connaître en permanence la situation mondiale, que nous sommes interconnectés et pouvons ainsi échanger des informations et des idées. Grâce à cela nous, les citoyens belges, disposons des informations et des outils pour prendre nos décisions à chaque fois que nous le jugeons nécessaire.

parce que les grands partis s'y opposent, parce que les partis et mouvements citoyens qui le soutiennent sont minoritaires et n'ont aucune chance, parce que nous sommes capables de le faire, sans effort, sans frais et sans inconvénient.

Nous avons un an pour atteindre cet objectif. Nous avons du temps, nous avons les moyens et c'est peut-être, vu la tournure des choses, notre dernière occasion.

S'il-vous-plaît, unissons-nous et donnons-nous une chance de contrôler notre avenir !

Sauvetage

Voici les titres des sujets développés dans ce dossier.

La situation est grave et quasi désespérée,
Nous ne pouvons pas le nier.
C'est aux 99 % de sauver leur peau et
Il leur reste de maigres moyens pacifiques.
Comment ne pas les gaspiller ?
Il suffit de Prendre conscience, de Choisir ses alliés, d'Agir politiquement avec, très important, Une seule revendication fédératrice.


La situation est grave et quasi désespérée

montee_eaux.jpg

La montée des eaux va jeter des millions d'humains sur les routes

L'apathie face au dérèglement climatique nous perdra

Le dérèglement climatique est, à la fois, le pire péril actuel et le plus négligé. Je n'écrirai pas sous-estimé car ce mot sous-entend une réflexion et une décision. Il s'agit bien de négligence. Au lieu de lui accorder toute l'attention qu'il requiert, l'homo sapiens vaque à ses occupations habituelles et s'en remet au miracle d'un dieu ou, pire, compte sur la clairvoyance d'un quelconque gouvernement, voire la science d'un savant Cosinus.
Pourtant, sans aucune boule de cristal ni le moindre don de divination nous savons, dès à présent, que le réchauffement planétaire incontrôlé va devenir incontrôlable. Que le méthane enfermé dans les glaces va s'échapper et accentuer l'effet de serre. Que les glaces des pôles vont fondre et que toutes les implantations côtières seront noyées sous une dizaine de mètres d'eau. Dans quelques années, des millions d'homo sapiens seront jetés sur les routes et devront trouver un nouvel endroit pour survivre. Si ça ne suffit pas, nous aurons en supplément des sécheresses, des ouragans, des orages et autres joyeusetés.

Pour la Belgique, la montée des eaux représente le déplacement de la moitié de nos concitoyens flamands (3.000.000 personnes) et l'inondation de la centrale nucléaire de Doel.

Face au risque, quel euphémisme !, d'une catastrophe nucléaire et de la migration de millions de Flamands, il ne se passe strictement rien.


L'apathie face à la pognontisation nous perdra

La pognontisation atteint son paroxisme

Pognontisation vient de pognon, argent, caillasse, flouze, grisbi, monnaie, oseille, pépète, pèze, picaillon, ressource, sous.
Dans cet ordre d'idée j'ajoute spéculation, bénéfice, dividende, intérêt, marge, profit.
Voilà l'emballement frénétique qui motive la majorité des Occidentaux, Japon, Chine et Russie inclus.

Cet emballement détruit l'économie réelle de notre nation et la viabilité de Terre. Il appauvrit la majorité au profit d'une très faible minorité. À court terme, il provoquera l'extinction de l'espèce humaine.
Ça commencera par les plus pauvres qui sont, de plus en plus, marginalisés et abandonnés par leurs semblalbles.
Voleront ensuite à la trappe ceux de la classe moyenne inférieure qui se seront bercés d'illusions.
Après ces disparitions économiques, surgiront les catastrophes écologiques qui emporteront les deux dernières classes. Ne l'oublions pas, l'homme ne peut que garder les pieds sur Terre.




Nous ne pouvons pas le nier

Que ceux qui n'en sont pas convaincus se contentent d'ouvrir l'esprit, les yeux et de tendre l'oreille. Ils peuvent aussi lire les autres dossiers qui donnent des arguments, des comparaisons et d'autres exemples concrets.

C'est aux 99 % de sauver leur peau

alt='images/autruche.jpg'>

Tout va bien. Je suis hors de danger si je ne bouge pas.

Vous qui vous croyez encore à l'abri et restez inertes.
Où vous réfugierez vous lorsque les flots envahiront les plaines, lorsque les malheureux délogés envahiront vos collines et que le ciel tombera sur toutes les têtes ?
Qu'adviendra-t-il lorsque, après que vous ayez sacrifié les plus fragiles, la pognontisation s'attaquera à vous, les moins mal nantis, puis au reste, comme la mer qui détruit les falaises, où les tronçonneuses qui détruisent les forêts ?

Les puissances économiques et les pouvoirs publics prennent-ils les mesures urgentes qui s'imposent ?

Non, non et non. En dehors de fausses illusions et de belles promesses ce qui se passe est dérisoire !
Ce sont les citoyens ordinaires, les 99 %, qui doivent imposer les mesures nécessaires, sous peine d'anéantissement.


Il nous reste de maigres moyens pacifiques

images/urne_electorale.jpg images/petition.jpg

Le vote et la pétition offrent encore aux 99 % la possibilité d'imposer leurs choix.

Notre système politique par délégation de pouvoirs, appelé démocratie représentative, détermine les droits et devoirs des citoyens.
Parmi ces droits figurent le droit de vote, le droit de grève, le droit de manifester et le droit de pétitionner.
Ces pauvres outils, et surtout le vote et la pétition, offrent encore aux 99 % la possibilité d'imposer leurs choix.
Encore faut il les utiliser différemment, afin d'être efficace.


Comment ne pas les gaspiller

Choisir ses alliés

Avec qui allez vous embarquer sur votre arche de Noé ? Avec qui pouvez vous constituer, sur un sujet quelconque, une majorité ?
Il faut des gens avec lesquels vous pouvez vous entendre et qui représentent une force politique suffisante.
Monde, Europe, Belgique, Wallonie ?
Pour moi, c'est clair. Seuls les Wallons peuvent imaginer l'avenir des Wallons et ils constituent, encore, mais pour combien de temps, un pouvoir politique incontournable.


Agir politiquement

En se rassemblant, la majorité des Wallons peut imposer sa volonté. Les citoyens peuvent, par exemple, adhérer à un mouvement ou signer une pétition. Si deux millions de concitoyens réclament la même chose, cette chose devient, sans aucun doute, une réalité.

Condition impérative, trouver un sujet suffisamment fédérateur pour rassembler toutes ces personnes.


Choisir un sujet fédérateur

Comme chacun de mes concitoyens, je suis concerné quotidiennement par des décisions politiques, prises, absentes, retardées ou mises à exécution.
Certaines me paraissent injustes, déplacées, voire catastrophiques.
Par ailleurs, certaines mesures, qui me paraissent indispensables, brillent par leur absence.

Lorsque ça arrive, je me dis que certaines décisions doivent incomber aux citoyens concernés plutôt qu'aux seuls représentants politiques.

Le meilleur moyen d'y arriver est la pétition contraignante.
Toute pétition, signée par la majorité réelle des citoyens concernés, est mise en application, sans retard, par les représentants politiques.


La pétition contraignante est représentative (majorité réelle), simple à mettre en oeuvre (réseau, site et contrôle par la carte d'identité électronique) et très bon marché.

Représentativité,

Seul un choix exprimé individuellement par la majorité réelle des citoyens concernés est représentatif. Tout le reste (le vote traditionnel ou le référendum d'initiative citoyenne, tous deux à la majorité des votants), est approximatif et, par conséquent, insatisfaisant.

Simplicité et coût

La Suisse, précurseur en matière de démocratie, affirme qu'un référendum d'initiative citoyenne national dure deux ans et coûte 8.000.000 € à la collectivité, dont 125.000 € aux initiateurs.
Vus l'urgence de la situation, le nombre de cas à traiter et les maigres moyens des Belges, c'est trop long et trop cher. La solution retenue réduit la durée à quelques jours et le coût à quelques euros.

Ecrite et signée grâce à un site hypertexte, validée grâce à la carte d'identité électronique, la pétition contraignante allie représentativité, simplicité et gratuité.

Résumé

La situation dramatique actuelle nécessite des mesures d'urgence que seuls les citoyens concernés peuvent décider. Pour y arriver, les Wallons, et plus généralement les Belges, peuvent se rassembler et imposer la pétition contraignante.

Convaincu ? Rejoignez le groupe qui défend la pétition contraignante (www.facebook.com/groups/lapeco). Si nous y sommes suffisamment nombreux, nous obtiendrons satisfaction.

reglage_niveau.png

<--- chacun pour soi            tous ensemble --->

Solidaire mais pas trop

Les Wallons, dont je fais partie, ont dépassé la croisée des chemins. Le ciel leur tombe sur la tête, leur pouvoir d'achat, leur sécurité sociale, leurs services publics sont réduits de plus en plus.

Pourquoi ne changent-ils pas de direction avant qu'il soit trop tard ?

Le but de cet essai est d'expliquer qu'il ne s'agit que d'une question de solidarité et que l'avenir dépend de la position du bouton de réglage.

Après avoir présenté des faits et des arguments concernant les Wallons, j'espère que chacun sera capable d'imaginer la position du bouton, d'en tirer les enseignements et, s'il le souhaite, de changer son comportement pour atteindre d'autres objectifs.


UE et concurrence

ue_concurrence.png

La vertueuse UE luttant contre l'État corrompu

Pas d'aide aux canards boiteux
Extrait du site officiel de l'UE.

Essayez, en lisant entre les lignes, de comprendre la raison pour laquelle votre pays laisse tomber ses entreprises, ses, prétendus par l'UE, canards boîteux. Le critère de rentabilité étant le seul envisagé, comprenez pourquoi l'emploi fout le camp et les services publics, théoriquement pas rentables, disparaissent.
Bonne lecture.

--------------------------------------------
Pas d'aide aux canards boiteux
La Commission surveille également de près le niveau des aides accordées aux entreprises par les gouvernements de l'UE
Le risque existe, avec de telles aides, de voir des fonds publics utilisés au profit de groupes bien introduits ou défendant des intérêts particuliers, au détriment de concurrents ne pouvant faire valoir que leurs propres mérites. Les restrictions imposées à ces aides indues constituent une manière efficace et peu coûteuse de promouvoir la croissance économique sur un marché européen plus juste.
---------------------------------------------

P.S. Perso. j'appelle ça "dorer la pilule de cyanure".

P.S. "des fonds publics utilisés au profit de groupes bien introduits".
Cette phrase est insupportable car elle sous-entend qu'un Etat pourrait être corrompu alors que la commission n'a aucune chance de l'être.
Comme dirait Jacquouille "pouah, ça puire".

https://europa.eu/european-union/topics/competition_fr

Urgence climatique

La maladie du sommeil

Tirons la leçon du message de Nicolas Hulot lorsqu'il dit "Je ne comprends pas."
Le dérèglement climatique est le principal défi que doit affronter, dès maintenant, l'humanité.
Contrairement à toute logique, les principales victimes, les populations concernées, semblent atteintes d'une profonde sommnolence.

Pour les Wallons, ceux dont je suis et dont l'avenir m'intéresse au premier chef, il ne s'agit pas de sommnolence mais d'un profond sentiment d'abandon et d'impuissance.
Ce sentiment est dû au système politique actuel où les représentants sont déconnectés de leur électorat et tentent, plutôt mal, de satisfaire ses besoins.

L'appétit vient en mangeant

Nous avons pourtant, dès à présent, la possibilité de permettre à chaque Wallon d'exercer le pouvoir.
Toute la population est connectée au réseau ; chacun a en sa possession une carte d'identité électronique. Il suffit donc de créer un site hypertexte officiel pour enregistrer et valider automatiquement des pétitions. Ensuite, il suffit d'inscrire dans la loi que toute pétition signée par la majorité réelle des citoyens concernés est mise en application sans retard par les représentants politiques.

Le site hypertexte existe déjà sous forme de prototype et son utilisation officielle s'appellera démocratie.

Ne doutons pas que, dès qu'ils seront sûrs d'être obéis, les Wallons feront preuve de plus en plus de sens politique et de réactivité. L'appétit vient en mangeant.
Les Wallons décideront chaque fois qu'ils le jugent utile tandis que les représentants politiques continueront à s'occuper de tout le reste.


T.M.

Haut

L'homme ne peut que garder les pieds sur Terre. Malheur à lui si Terre ne le supporte plus.