Humains

Qu'étions-nous, que sommes-nous, qu'allons-nous devenir ?

Introduction

J’utilise l’histoire de ma région, la Wallonie, pour comprendre le comportement humain et valider ma théorie.
Comme je le détaille ailleurs, CRÉVOP, l’homme n'a jamais changé. Il n'est qu'individualiste et opportuniste.

Le but de cette recherche est, avant tout, personnel. Je veux me convaincre qu’il m’est inutile de nuire à ma santé, en cherchant à changer le cours des choses.

Tout ce qui suit est objectif et sincére. Tout est vérifiable ou possible.
Toutefois, après des mois d'essais, je renonce à présenter d'abord l’histoire officielle puis mes commentaires.
Fini de commencer par «les scientifiques disent, ou pensent, que blabla».
Désormais, j’énonce directement mes constats ou signale mes hypothèses.
Ce dossier est une synthèse d'éléments rassemblés dans l'étude détaillée.

Si les événements, et les personnages, principaux sont faciles à trouver, c'est le contraire pour la vie quotidienne de la population. J’utilise donc cinq sources.
1) Larousse, L'histoire du monde.
2) Dufays, diverses leçons d'histoire.
3) http://www.histoire-des-belges.be/les-belges-leur-histoire
4) Demoulin et Kupper, Histoire de la Wallonie.
5) Géo Trouvetout, alias du moteur de recherches de Google.

La traque

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L’homme de Spy, le visiteur préhistorique le plus illustre de Wallonie, en -36 000 an

De -15 000 à -5 400 an.
Même si les premiers passants ont laissé des traces vieilles de 500 000 ans, la dernière glaciation a chassé tout le monde. Je commence donc mon étude juste après, en -15 000 an.

Le climat est doux. La région est couverte d’une forêt de feuillus, plus ou moins dense. Il y a de l’eau et de la pierre, en abondance.
Les premiers humains arrivent du sud, à la suite de leur gibier.
Ils maîtrisent le feu, fabriquent des outils, pierre, os, bois. Ils s'habillent, se maquillent. Ils vivent dans des huttes. Sans doute parlent ils et croient ils en des divinités métaphysiques.

Ils sont en très petits groupes, quelques individus des deux genres, de tous âges et de toutes conditions physiques.
Les contacts entre groupes existent mais sont rares.

Ils chassent, pêchent, cueillent, ramassent.
Les réserves d'aliments, et d'outils lithiques, forcent les déplacements du clan, nomadisme.
Les conditions sont, parfois, tellement favorables que certains peuvent séjourner longtemps, dans une espèce de seminomadisme.
C’est l’occasion des premiers conflits observés, où les uns défendent les privilèges que les autres leurs envient.

L’espérance de vie est très courte, 20 à 30 ans.
Ces gens sont organisés, ils se répartissent les tâches. Certains sont spécialisés. Tous participent à la préservation collective.
Il y a, au moins, un chef temporel et un chef spirituel, parfois réunis en une seule personne.

La créativité est là et influence l’évolution, vêtements, outils, médicaments.
L’optimisation est là, organisation, répartition des tâches, spécialisation, préservation.
L’association dominante est plutôt collectiviste mais les traces de lutte indiquent sa fragilité.


L’installation

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Premiers outils agricoles

De -5 400 à -400 an.
Depuis le Proche Orient, Iraq, des éleveurs-agriculteurs se répandent, en plusieurs milliers d'années, en suivant la Méditerranée, la Mer Noire, le Danube, le Rhin, le Meuse et la Sambre.

Le groupe de base est composé de quelques dizaines d’individus, venus avec les animaux d’élevage, les graines, les outils, nécessaires pour aménager un nouveau territoire, et y vivre.

Les premiers producteurs arrivent et s’installent, sur un territoire quasiment inoccupé, sans rencontrer de véritable résistance.
Ils constituent un groupe «homogène», animé par un objectif commun. Tous ensemble, ils aménagent la forêt, pour cultiver et élever, et bâtissent un hameau.

Leur société est peu hiérarchisée, avec, en tête, un chef et sa cour, un religieux, sorcier et guérisseur.
Les groupes d’immigrants n'ont pas le temps de s’intéresser aux autres, du moins au début.

Les traces de cette culture se retrouvent, d'est en ouest, en Hesbaye, en Brabant Wallon, en Hainaut, jusqu’à la frontière française, là où les terres sont les plus fertiles.
Vers -4 000 an, un mouvement migratoire, venu du sud-ouest, atteint l’extrémité de la Wallonie, à partir du bassin parisien. Les nouveaux venus occupent les terres voisines de celles de leurs prédécesseurs. Il n'y a pas de trace de guerre de territoire.

L'évolution technique, la meilleure alimentation, l'allaitement raccourci, favorise la croissance démographique.
Malgré tout, la production alimentaire demeure excédentaire. Il y a trop de bras pour la seule campagne.
Les surnuméraires créent de nouveaux métiers, potiers, outilleurs, maçon, menuisiers, et proposent leurs service en échange de nourriture.
La sédentarité entraîne le développement du commerce et du transport.

Se pose alors la question de la répartition des parcelles, des tâches et des richesses. Quelle part attribuer au chef, au meilleur, au plus mauvais ? Comment l’agriculteur partage-t il avec le tailleur de pierre, le commerçant ? Qui est le plus utile ? Faut il partager avec les villages voisins, la nourriture, la carrière, l’eau, le sel ?

La nécessité, l’envie, l’opportunité d’expansion territoriale, ou d’accaparement de richesses, matières premières, valeurs, entraînent des conflits internes et avec les voisins.
Des hameaux sont entourés d'enceintes.
Des inhumations collectives d’individus de tous les âges, et sexes, dont certains portent des pointes de flèches fichées dans leurs os, sont les plus anciens témoins de guerre.

Petit à petit, quelques uns creusent les inégalités, concentrent richesse et pouvoir entre leurs mains, mettent en place la propriété et l’hérédité.
Les guerriers, d’après leurs tombes, tendent à dominer ceux qu’ils sont censés défendre.

En guise de créativité et d’évolution,
- ils modifient génétiquement les végétaux qu'ils cultivent et les animaux qu'ils élèvent,
- l’alimentation assurée, les femmes plus fertiles, car allaitant moins longtemps, décuplent leur population,
- les premiers outils agricoles, de l’âge de la pierre polie, augmentent leurs capacités physiques,
- le recours à la force animale, boeuf, âne, cheval, augmente leur puissance physique et leur vitesse de déplacement.

L’optimisation change d'orientation. La solidarité nécessaire, du début, passe de mode pour différentes raisons.
1-La dispensabilté croissante. Lorsque la population augmente, il n'y a plus un rôle utile à jouer pour chacun.
2-L’enjeu croissant. Lorsqu'il devient possible d’accumuler, il se pose la question du partage de la richesse.
L’association dominante devient ce qu'elle ne cessera plus d'être, l’exploitation des faibles par les forts.

Les premiers envahisseurs

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Maison celte de l'âge du fer

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Les Laténiens contrôlent la bande centrale, de l’Espagne à la Turquie

-400 à -50 an.

Alors que les prédateurs renforcent leur pouvoir, à l'aide de nouvelles armes, en bronze, puis en fer, dans notre région, dépourvue des matières premières les plus recherchées, or, cuivre, étain, et éloignée des grands axes commerciaux, les villages sont modestes et il faut attendre -800 an pour y trouver quelques traces spécifiques de richesses, bijoux en or.
Un préhistorien écrit fonds humain permanent à propos de la population.
Ce n'est qu'après -400 an que des traces d'envahissement par des Celtes sont décelables.

Qui sont ces nouveaux maîtres ? Unité de langue incertaine, pas d’unité politique, unité de religion incertaine. Ce sont surtout des guerriers, armés de fer, qui envahissent des régions dont ils volent les richesses. Ils s'abritent dans des villes fortifiées, oppida, et enterrent leurs chefs avec leurs trésors et leurs chars de combat. Ces bandes armées proviennent possiblement de la région de Hambourg. Pour arriver chez nous, ils passent par le sud des Alpes et remontent ensuite vers le nord, au travers de la France.

Les Grecs les appellent les Celtes. Ils ont tellement peu de points communs, politiques, religieux, linguistiques, que les historiens parlent de culture plutôt que de peuple.

En guise d'oppida, la Wallonie ne contient que quelques fortifications inhabitées, destinées, sans doute à la défense et, peut-être, à des réunions politiques, religieuses, voire des foires.

Le statut des dominés est inconnu. Toutefois J-M Dufays parle d'explosion économique, agriculture, artisanat, commerce, et d’explosion démographique, villages plus nombreux, habitations plus nombreuses, réseau routier plus dense, échanges plus nombreux. Un artisanat de luxe, «l’art celte», voit le jour.

Les monnaies d'or, puis d’argent et de bronze apparaissent à la même époque. À ses débuts, pendant tout le -5ème siècle, notre région ne connaît pas d’organisation supérieure à celle du village. Il n’existe pas non plus de hiérarchie entre les tombes. Les cimetières appartiennent à de petites communautés de quelques dizaines d’individus modestes. On retrouve sur les femmes des torques en bronze et des bracelets. Les hommes n'ont dans leur tombe que quelques vases, parfois une lance, rarement une épée.

Le style des parures ou des vases varie fortement d'une région à l'autre , indiquant que les vastes réseaux d'échange qui avaient fait la fortune des princes halstattiens a cessé.

Les habitants vivent dans des hameaux, regroupant des maisons rectangulaires, flanquées de greniers à blé montés sur pilotis, afin d'être protégés des rongeurs.

Après un siècle, les tombes reflètent la croissance de la population et la réapparition d’une forme d’inégalité, inhumation sur un char de guerre, avec des objets de prestige qui proviennent des échanges avec le monde méditerranéen, vase de bronze, coupe en céramique fine.



Après 5 000 ans de croissance régulière, l’association dominante a un passage à vide, d’un petit siècle. Après cette anicroche, elle reprend sa voie habituelle.
Même s'il y a nivellement social temporaire, les héritiers des anciens dominants, ou d’autres, opportunistes, retrouvent la trajectoire exacte.


Arrivée des Celtes en Wallonie

Comment ce trou perdu a-t-il fini au pouvoir de Nerviens, Aduatuques et autres Condruses ?
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En - 58 an, à l'arrivée de Jules César, la Wallonie est habitée par des tribus belges, Nerviens, Aduatuques, Condruses, intégration de Celtes, arrivés du sud 400 ans plus tôt, et de Germains, venus d'au-delà du Rhin. Leur dialecte celte est mâtiné de germain.
Ils sont cultivateurs, éleveurs et guerriers.

Ce sont les Celtes que les Romains appellent Gaulois.

La Wallonie contient de rares exploitations agricoles modestes, en bois ou en torchis, parfois regroupées à l’intérieur d’une enceinte, ainsi que des fortifications, de petite taille et inhabitées, refuges en cas de guerre. Il y a aussi quelques sépultures de petites élites locales, distinguées par quelques armes ou bijoux. Les Wallons de l’époque utilisent de la monnaie.

Il y a quatre classes sociales, esclaves, roturiers, guerriers nobles et prêtres. Le statut est en principe héréditaire. La cellule de base est la famille, reponsable solidairement et co-propriétaire. Les familles se reproupent, par clientèle, dépendance, vassalité, en clans dirigés par un chef.
Le tout est chapeauté par un roi, ou un, parfois deux, magistrat élu, assisté par un sénat de dignitaires très puissants.

Il n'y a pas de nation celte, ni belge. mais des tribus enclines à la guerre. Les Celtes adorent décapiter leurs ennemis, pratiquent des sacrifices humains et sont, eux-aussi, cannibales.


Les seigneurs ont leurs tombes démonstratives, pratiquent la guerre, l'esclavage, les sacrifices humains, le cannibalisme.
Rien de neuf sous le soleil. l'association dominante s'imagine aisément.


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Guerriers celtes à l’époque de Jules César

Jules César conquiert ce qu'il appelle Gaule entre -58 et -52 an. Les Wallons, Nerviens et Aduatuques, lui donnent du fil à retordre en -57 an, bataille du Sabis, et -54 an, révolte initiée par Ambiorix, roi des Éburons.

Mon propos est de ne pas décrire le détail militaire mais d’entrer dans la tête de l'envahisseur et de "commenter" ses actes.

Jules César est un ambitieux qui aspire à devenir le maître de Rome. Associé à Crassus et Pompée, au sommet de leur influence, il doit faire ses preuves. Il s'arrange pour soumettre Gaule et l'offrir à Rome. Il est aidé dans son entreprise par des tribus collaborateures, dont les Rèmes de Gaule Belgique.

Les Nerviens et les Aduatuques, vaincus, sont déportés en esclavage ou génocidés. Les Rèmes, pour prix de leur collaboration, obtiennent l'hégémonie dans la Gaule Belgique écrasée.


Ça continue, après l’arrivée extrêmement violente de maîtres supplémentaires. La collaboration devient un fait historique.

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Villa gallo-romaine

Le temps des Romains

De -50 à 235, environ.
L’Empire Romain intègre notre territoire. Il améliore et développe le réseau routier celtique, à des fins militaires, commerciales, et communicatives. Il implante son organisation administrative et judiciaire.

Pour que ça se passe en douceur, l'empire romain s'appuie sur les dominants locaux qui collaborent en échange de privilèges et adoptent son style de vie.
L’accélération de leur romanisation est assurée par la création de deux universités, Reims et Trèves, où sont éduqués leurs enfants, privilège réservé auparavant aux seuls druides.

Perdue aux confins septentrionaux, proche de la frontière germaine, notre région ne compte pas de ville, juste quelques bourgs et des villas.
Cette époque est prospère et provoque l’acculturation de la population qui adopte progressivement les usages, coutumes, règles, langue et religion de l’envahisseur.

La société gallo-romaine se caractérise par l’inégalité de ses classes sociales. On y trouve :
- les descendants des grands propriétaires terriens de la Gaule, ils possèdent les villas, accèdent seuls aux études supérieures et exercent les plus hautes charges administratives de l’Empire;
- la classe moyenne, importante, formée par les artisans, les ouvriers, des commerçants et des officiers de l’armée romaine;
- la classe des paysans libres, locataires ou petits propriétaires, dédiée au travail de la terre;
- les esclaves qui occupent le bas de l’échelle sociale, et sont exploités dans les villas.

Les hautes fonctions publiques, y compris religieuses, sont réservées aux seuls grands propriétaires fonciers, formant une espèce de sénat, dont les pouvoirs et la richesse vont croître de façon spectaculaire.

Voir http://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/lantiquite/la-romanisation.

Les riches celtes collaborent avec l'empire et bénéficient de larges privilèges.
L’association dominante, depuis cette période, est décrite par les historiens.
Les nantis commandent et profitent de la situation.



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Territoires barbarisés à la fin de l’empire

La fin de l'empire romain d'occident

L'émergence du christianisme

Le lien entre la religion et le pouvoir est, peut-être, aussi vieux que l'humanité. Toutefois, c'est au troisième siècle qu'il va devenir déterminant pour la Wallonie.

Après des milliers d'années de polythéisme raplapla, les choses s'apprêtent à changer chez nous.

Depuis 700 ans, les dirigeants, les prêtres et les prophètes de Judée et d'Israël ont créés la première religion monothéiste susceptible de nous influencer.
À l'aube du -6ème siècle, vaincus par les Babyloniens, exilés , en cas de compétences rares, scribes, artisans, ils ont créé un outil de cohésion d'un peuple en voie de disparition.
Tout leur raisonnement est le fruit d'une tendance, générale et séculaire, à la monothéisation, et d'un syllogisme.

Si leur dieu est le plus grand et
si leur dieu a été vaincu par celui des Babyloniens,
C'est donc, que le dieu des Babyloniens est leur dieu et qu'il n'y en a qu'un seul.

Ils ont inventé tout le reste, sur base de croyances locales et disparates.

«Convaincus que Yahvé est juste et qu’il reste fidèle à l’Alliance, les prêtres, les dirigeants et les prophètes analysent la catastrophe comme une conséquence des infidélités, qui ont fini par provoquer sa colère, comme l’avaient prédit les prophètes.»

«C’est aussi le seul moyen de garder confiance. Jérémie montre que Dieu a utilisé Nabuchodonosor II comme instrument de son châtiment, mais qu’il n’abandonnera pas son peuple et qu’il le rétablira si celui-ci redevient fidèle.»

«Le fait de vivre parmi des étrangers, et de se penser comme le peuple élu, les pousse à renforcer leur identité à travers la circoncision, le shabbat, l’alimentation, etc., règles que les prêtres codifient dans ce qui deviendra le Lévitique.»

«N’ayant plus de temples, ils sont conduits à une religiosité plus personnelle. Ils se réunissent pour prier, lire les textes, les étudier, ce qui préfigure le rôle de la synagogue, terme d’origine grecque signifiant «lieu de réunion »».
Je dirais plutôt que dans l'interdiction de pratiquer, ils se sont réfugiés dans la clandestinité.

Si leur choix semble compréhensible pour unir les exilés de Babylones et ceux restés au pays, il a cantoné leur religion. Trop égocentrique, elle n'a jamais pu se développer. Cependant, le bouillonnement des croyances locales et le rôle des prophètes a engendré le futur raz-de-marée du christianisme.

Saul de Tarse, en Turquie, alias Paul, juif, circonsis, d'après ses écrits, était de famille apparemment aisée, puisqu'elle possédait le droit de cité romain, peut-être des rabbins.
Saul aurait été instruit, dans sa jeunesse, à Jérusalem, pour y apprendre la loi religieuse, par Gamaliel, haute autorité du judaïsme pharisien.
Saul connaissait l'araméen et l'hébreu. Sa langue maternelle est le grec de Macédoine.
Les études récentes ont fait apparaître une maîtrise de la diatribe grecque, ce qui suppose une éducation sérieuse à Tarse.

Il persécute les disciples de Jésus de Nazareth avant de prétendre l'avoir rencontré et avoir été miraculé.
Entre 40 et 60 an, il se présente comme le dernier apôtre et consacre le reste de sa vie à la conversion des injuifs à sa version controversée du christianisme.

Fin politique, fin connaisseur de la culture de l'empire, il sait que les règles imposées par le judaïsme, circoncision et alimentation, sont très impopulaires chez ceux qu'il espère convaincre. Pour résoudre ces problèmes, il déclare que Jésus est le messie, l'envoyé de son dieu, et libère, en son nom, ses croyants de ces obligations.
Il crée des missions partout où il peut.

Avec la promesse du paradis, de la vie éternelle, sans les contraintes abolies, la nouvelle foi se répand comme une traînée de poudre.

Dès cette époque, Saul utilise une méthode qui explique le succès de la nouvelle religion.
Il s'adresse à ses pairs, citadins, riches, puissants, éduqués. Il sait que convertir le maître entraîne la conversion des serviteurs. Peut-être est il incapable de s'adresser à eux.
Son dogme est motivant. Tu es heureux parce que dieu t'a à la bonne. Par contre, si tu as des soucis, tiens bon et tu iras au paradis.
Il organise, occupe le terrain et délègue au maximum. Tous ces gens sont convaincus, à la limite du fanatisme. Aujourd'hui on parlerait de secte.


Deux siècles plus tard, les chrétiens, citadins, riches, puissants, éduqués, même persécutés, exercent une influence certaines dans l'empire. Résultat, à peine perceptible, en Wallonie.

Vers 300 an, la Gaule est dirigée par le co-empereur romain Constantin qui ne persécute pas, comme il le devrait, les chrétiens de son territoire. Il se contente de confisquer leurs biens. En 312, il attribue sa victoire sur son concurrent à une vision des initiales de Jésus. En 315 il accorde la liberté de culte dans l'empire et fait restituer les biens.

Lors de la bataille du pont Milvius le Christ serait apparu à l’empereur Constantin. Cet événement «miraculeux» l’aurait décidé à embrasser la religion chrétienne. Constantin s'est converti par étape, en fonction de ses intérêts politiques. Il ne reçoit le baptême que sur son lit de mort en 337.

Une fois l’unité de l’empire rétablie, Constantin juge impératif d’intervenir sur le plan religieux. En 325 il convoque le premier concile oecumenique, universel.

«L'Église d'Orient, principalement en Égypte, était déchirée par la propagation de l'arianisme, doctrine christologique répandue par Arius, prêtre d'Alexandrie, portant sur les questions de l'unicité de Dieu et de la nature du Christ. Selon Arius, le Fils, ayant été créé, donc tiré du néant, ne peut partager pleinement la nature divine du Père. Seul le Père est Dieu, le Fils occupant une place intermédiaire entre le divin et la créature. Cette doctrine, dont le principal adversaire était saint Athanase, fut condamnée lors du concile, et Arius anathématisé et voué à l'exil. Cette querelle permit au parti orthodoxe de clarifier le dogme trinitaire et de proclamer la notion de consubstantialité du Fils au Père. La confession de foi établie par le concile, constituant le «Symbole de Nicée», fut complétée au concile de Constantinople en 381, pour devenir le «Symbole de Nicée-Constantinople» ou Credo. Le conflit entre les deux partis, cependant, se poursuivit jusqu'à l'empereur Théodose, et l'arianisme, ramené en Occident par les Barbares, survécut jusqu'au VIIe siècle. Selon Athanase, le concile de Nicée réunit trois cent dix-huit évêques, venus des quatre coins de la toute jeune chrétienté. Le pape Sylvestre, trop âgé pour faire le voyage, était représenté par son légat Osius de Cordoue, conseiller théologique de l'empereur.»

En 392, l'empereur Théodose interdit le polythéisme, les temples païens sont fermés. Le catholicisme devient la seule religion autorisée dans l'empire romain d'occident.

C'est dans le cadre des cités que se développe le christianisme.

À partir de 315, l'église catholique romaine s'organise d'avantage et choisit la cité comme circonscription épiscopale. La capitale, devenue siège de l'évêché, est dotée de l'infrastructure adéquate, cathédrale, baptistère, résidence de l'évêque, locaux administratifs.

Le 4ème siècle est aussi celui de l'évangélisation de nos campagnes gauloises par Martin de Tours et ses disciples.

Quelles sont les motivations des premiers chrétiens ?
Ils sont citadins, riches, puissants, éduqués. De quoi d'autre ont ils besoin ? Un moyen de s'associer et d'accroître leur influence ? Une justification morale, et personnelle, à leur domination ? Mystère.
Ils sont intelligents, résolus et organisés. Ensemble ils participent à la victoire de Constantin.
Fin stratège, celui-ci se contente d'autoriser leur culte afin de les maîtriser et de prendre leur direction.
À partir de cette époque, la collusion entre le pouvoir et l'église devient une évidence.

Pour le politique, la religion est un moyen majeur de manipulation. Il permet, tantôt, de calmer la population, tantôt, de l'entraîner dans des guerres. Il assure la sécurité du dirigeant en le «divinisant».
Pour le religieux, elle lui assure une situation enviable, tant moralement que matériellement.

Pour assurer son succès, la religion chrétienne, d'abord, catholique, ensuite, utilise des moyens remarquables.

Concept :
Dogme solide, porteur, motivant, actualisé, basé sur des écrits, bible, testaments, évangiles, malheureusement rédigés très longtemps après les faits.
Appel à la compassion pour les victimes de persécutions et les martyres, parfois imaginaires.
Évocation de miracles, invérifiables.

Organisation :
Priorité aux couches dominantes.
Conditionnement par saturation, partout et tout le temps.
Omniprésence, élément de la saturation. Que chacun ait toujours un «symbole» chrétien, église, chappelle, croix, crucifix, statue, médaille, à moins de 100 m.
Permanence, élément de la saturation. Que chacun, ou ses proches, soit, tout le temps, dans un moment religieux, prières, messes, cloches, baptème, communions, mariage, enterrement, pénitence, pélerinage, cours, mouvements de jeunesse, association, partis politiques, écoles, services sociaux, hopitaux, réseaux, médias.
Hiérarchie et découpe du territoire.
Infiltration politique, soutien politique, influence, corruption, intimidation, terreur.
Effacement systématiques des autres religions, substitution des dieux païens par les saints, récupération des lieux de culte, substitution des fêtes païennes, destruction des symboles, par exemple Martin de Tours qui abat le pin sacré de polythéistes.

Enfin, il est certain que ces religions doivent énormément à leurs meneurs d'hommes exceptionnels, Saul de Tarse, Martin de Tour, Remi de Reims, et beaucoup d'autres.

Les invasions barbares

De 235 à 476.

De 235 à 275 Rome a 27 empereurs et c'est l’anarchie.
La crise politique, l’inflation et le poids énorme de la fiscalité entraînent une crise économique générale. De nombreux petits propriétaires, en faillite, voient leur patrimoine foncier tomber aux mains des plus grands.

L’affaiblissement de l'empire et la désorganisation de l’armée facilitent les incursions, de plus en plus dévastatrices et fréquentes, des Germains, principalement les Francs.
Des bandes de hors-la-loi, paysans ruinés et prolétaires urbains s'associent pour piller, incendier, rançonner et tuer. Les villes et les villas sont fortifiées. Des refuges sont édifiés, ou restaurés.

La fin du 3ème siècle connaît une accalmie et une stabilisation. Les défenses du Rhin sont revues et contrent plus efficacement la menace extérieure.
L'organisation militaire est profondément remaniée. Pour assurer ces fonctions renforcées, l'armée se barbarise progressivement en recrutant des soldats venus d'Outre-Rhin.

À partir de 350, des peuples, qualifiés de fédérés, peuvent s'installer dans l’empire, garder leur roi, leur droit, leurs institutions, leur religion en échange d’une collaboration militaire.
Ce type d’accord favorise l’installation durable de Germains en terre romaine.

On connaît aussi de nombreux cas d’implantation de «colons» à qui on confie des terres agricoles en échange d’un service de garde-frontière.

L'arrivée des Francs, vers 405, provoque des guerres en Wallonie, avec des fortunes diverses de part et d'autre. Les Francs envahissent finalement la région et un empereur romain, incapable de les repousser, les fédère, vers 431. Les Francs Saliens sont à l'ouest de la Meuse et Tournai devient la capitale de leur nouveau royaume. À l'est se trouvent les Francs Rhénans qui choisissent Cologne pour capitale.

La faiblesse du pouvoir impérial, de plus en plus nette dans le courant du 5e siècle, renforce l’autonomie des peuples fédérés et favorise, dans les provinces et cités, la montée en puissance des membres de l’ancienne classe dominante qui monopolisent les fonctions dirigeantes.

En 476, le dernier empereur romain d’occident est déposé par le Barbare Odoacre.
Le dernier vestige gallo-romain devient le royaume de Siagrius et les trois royaumes fédérés, wisigoth, franc, burgonde, deviennent autonomes et gouvernent la totalité des habitants de leur espace territorial.
C'est dans ce contexte qu'il faut replacer le règne du Franc Childéric, roi fédéré, et général romain, mort peu après 476, et de son fils Clovis.

La fin de l'empire romain est caractérisée par une grave crise économique et les incursions meurtrières des barbares, surtout les Francs. Cerise sur le gâteau les envahisseurs reçoivent le territoire dont ils s'engagent à garder la frontière extérieure. En plus des inégalités et de la décrépitude impériale, la population doit supporter de nouveaux maîtres étrangers. Comme d’habitude, ce sont les plus petits qui trinquent le plus. Les dirigeants temporels et religieux collaborent et s’en sortent sans trop de mal.


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Le royaume des Francs créé par Clovis et agrandi par ses fils

La période mérovingienne

La population gallo-romaine, beaucoup plus nombreuse que la population franque doit cependant accepter d’être traitée en catégorie de rang inférieur.

Rapidement se pose la question de la distribution de terres aux nouveaux venus.
Les terres vacantes, la plupart, sont données aux guerriers francs par tirage au sort.
Dans les cas contraires, terres et esclaves sont en partie, réquisitionnés.

De 457 à 481.
Les Francs sont divisés en multiples royaumes, rarement regroupés en confédérations. En 457 apparaît le royaume de Tournai : celui de Childéric, le père de Clovis.
Childéric 1er, roi, fédéré, allié militaire précieux des Romains, gouverneur de Belgique Seconde, est diplomate envers la classe sociale supérieure, romaine et catholique.

Afin de sacraliser sa personne, Childéric prétend descendre d'un dieu vivant nommé Mérovée. Comme tous les dieux vivants, son existence est invérifiable. Sa seule trace est le nom de la dynastie.

De 481 à 511.
Clovis 1er, son fils, affirme son autorité en Belgique Seconde, agrandit son royaume, rend sa royauté héréditaire.
Il conserve, tant que possible, l’organisation impériale, et ecclésiastique, seule structure administrative encore en place, et respecte les classes dominantes dont il a besoin.
Avide et sans scrupule il consacre ses trente ans de règne à soumettre tous les territoires à sa portée. Il utilise, selon les circonstances, la force, le mensonge, la traîtrise, le mariage, la religion.
À sa mort, son royaume s'étend du Rhin aux Pyrénées.

La Wallonie en fait toujours partie mais n'abrite plus la capitale.
Il s'agit avant tout d'une région rurale, avec très peu de villes, de villages de quelques dizaines d'habitants, de rares vaches, poules et cochons, perdus dans les forêts de feuillus. Seul 20 villas, sur 420, ont survécu à la fin de l'époque romaine.
La bière et le vin sont préférés à l'eau inpotable. Le brouet constitue l'essentiel de la nourriture.
La navigation intérieure est importante.
Le christianisme, lié au pouvoir, est très présent et force les conversions.


Pour suivre le fil conducteur religieux, l'association du glaive et du goupillon semble fonctionner à plein entre Clovis et Remi, évêque de Reims.
Remi est un fils à papa, élu évêque à 22 ans, sans être entré dans les ordres.
Comme beaucoup de chefs catholiques de l'époque, il cherche à convertir à tout va et à lutter contre l'arianisme, doctrine chrétienne concurrente.
«À une époque où les autres rois barbares sont convertis à l’hérésie aryenne, la chance de Clovis est d’être resté païen : il demeure ainsi ouvert à la prédication de l’Évangile et à une conversion au christianisme qui lui vaut l'appui de l’église catholique». Beaucoup des ennemis de Clovis étant ariens, leur communauté d'intérêt est évidente. Clovis apporte la force, Remi apporte son réseau d'influence.
Tout ça se termine par un baptême, en grande pompe, à Reims, probablement entre 496 et 506.
Autre signe de collusion, Clovis réorganise l'église de son royaume par le concile d'Orléans qu'il réunit en 511.

Voir http://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/moyen-age/regne-de-clovis.


511, mort de Clovis, partage entre ses 4 fils. La Wallonie fait partie de l'Austrasie, jusqu'à la chute des Mérovingiens et leur remplacement par les Carolingiens.

https://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/moyen-age/regne-de-clovis/la-succession-de-clovis

En 751, Pépin Le Bref se fait proclamer roi des Francs avec la bénédiction de l’Eglise.

Après sa mort et 3 ans d'embrouilles entre ses 2 fils, Charles devient le seul roi en 771.

Illettré, son truc était de se battre et de conquérir tout ce qui était à sa portée. En 46 années de règne, Charlemagne n’effectue pas moins de 55 expéditions militaires, en Germanie, Italie, Espagne.

Son empire était organisé en comtés dirigés par des comtes, qu'ils nommait parmi les gros propriétaires terriens, qui avaient tous les pouvoirs. La fonction n'était pas héréditaire. Le comte était assisté d'un vicomte pouvant le remplacer en cas d'empêchement. Les comtés correspondaient plus ou moins aux diocèses ecclésiastiques.

Les comtés situés aux frontières de l'empire s'appelaient des marches, avaient des moyens militaires accrus et leur directeur s'appelait marquis.

Plusieurs comtés formaient une légation ou cercle, correspondant aux archevêchés. Ces légations étaient confiées à des missi dominici, les envoyés du maître.
Il y avait 2 missi dominici par légation, l’un laïc, l’autre ecclésiastique. Ils n’avaient pas de résidence fixe et entreprenaient la tournée de leur légation 4 fois par an. Ils avaient le pouvoir d'imposer les directives impériales. Ils devaient noter et rapporter toute observation utile à Charlemagne afin qu’il soit continuellement au courant de la situation dans chacun de ses Etats et assuré que ses ordres étaient exécutés comme il se doit.

https://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/moyen-age/rois-faineants-et-leurs-maires-du-palais/les-pippinides
http://expositions.bnf.fr/carolingiens/arret/03.htm Cette page de la bnf, fondamentale pour mon propos, atteste de la symbiose entre l'état et le clergé à l'époque de Charlemagne.

Du 12ème au 16 ème siècle, les Bordelais étaient partisans du roi d'Angleterre qui interdisait la vente des vins de Buzet, tant qu'il restait des vins de Bordeaux. Je dois essayer de replacer ça dans le cadre du protectionnisme nécessaire au 21ème siècle.

Au 19ème siècle, les congés scolaire d'été dépendaient des vendanges et devaient être déterminés par les préfets. Ce n'est qu'au déclin de l'agriculture que les dates ont été définies au niveau national.

Dufays Prolétariat belge 19e siècle 1830-1850 Triomphe bourgeoisie, particulièrement en Belgique, faute de barrière historique ou gouvernementale. Suffrage censitaire, la bourgeoisie monopolise la puissance publique, il n'y a que 3 % de votants. La haute bourgeoisie est francophone. Époque de révolution économique, individualisme et libre concurrence. Inégalité juridique, livret ouvrier, l’employeur est cru sur parole et l’ouvrier doit prouver. Les ouvriers ne parle pas le français des bourgeois. Cause économique : Capitalisme, réduction des salaires car nombre de travailleurs, hommes, femmes, enfants. Misère, pas de sécurité hygiène, nombre d’accidents du travail dus aux machines dangereuses Cherté des loyers car rareté à proximité des usines. Alimentation chère. Paiement en nature d’où dépendance. Mortalité très importante due a des épidémiess par manque d’hygiène et conditions sanitaires déplorables. Analphabétisme par manque de scolarité. 12 à 14h par jour de travail. Les libéraux sont anticléricaux et majoritaires jusqu’en 1884. Les grands bourgeois sont doctrinaires, pour la liberté. Les petits-bourgeois sont progressistes pour l’égalité l’égalité des chances et l’instruction. Les catholiques sont pour la rechristianisation du prolétariat, l’enseignement contrôlé, avec cours de religion obligatoire. Ils pensent que la pauvreté est un projet divin et qu’on peut aider par la charité. 1885 parti ouvrier belge. Il existe déjà des associations, embryons de syndicat, caisses d’entraide volontaire , système de type libéral. Le Parti ouvrier belge dénonce l’exploitation par le travail la guerre le sexe. 1885, Congrès de Berlin, partage de l’Afrique 1873 deuxième partie de la révolution industrielle électricité, protectionnisme. 1914 est une guerre économique avec les États-Unis et l’Allemagne en croissance, la France et l’Angleterre en déclin.

Dufays Travail et syndicalisme en Belgique aux 19 et 20ème siècles 1914 scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans 1918 à 1945 démocratisation sociale. Le taux de syndicalisation passe de 7 à 40 % 1932 grève due à la crise économique 1936. Grève... Conférence nationale du travail, patron, ouvrier , état. Obtention des congés payés de 6 jours par an. Conventions paritaires collectives. 1945 à 1990 institutionnalisation des rapports sociaux. Sécurité sociale, santé, chômage , vieillesse, allocations familiales, ONSS 1960 61 % de syndicalisés. Indemnisation de licenciement 1960 à 1961 grève générale due à la loi unique pour diminuer les dépenses sociales de l’État et augmenter les impôts 1973 crise économique pétrolière. Les vieilles usines de wallonie connaissent un chômage très élevé État et patron demandent l’austérité. L’indexation existant depuis 1920 est supprimée en 1973 ou 60 (?) 1986 prépension réduction du temps de travail 1851 soc mutualistes et coopératives 1866 fin d’interdiction des coalitions ouvrières et création de syndicats 1885 parti ouvrier belge 1894 fin du suffrage censitaire. Suffrage universel tempéré par le vote plural, plus une à deux voix en fonction d’études secondaires, de famille nombreuse, d’impôts élevés. 1831 1,5 million de wallon 1881 2 millions de wallons 1910 3 millions 1842 Les typographes sont corporatistes 1860 association internationale des travailleurs par les anglais. Ancrage de la conscience de classe 1873 récession économique, idée de création d’un parti pour obtenir des lois sociales. Une cinquantaine d’organisations créent le parti ouvrier belge 1885 demande de suffrage universel 1886 la commémoration anarchiste de la commune de paris entraîne des manifestations qui entraînent une insurrection qui entraîne des destructions qui entraînent la répression et trente morts 1902 grève pour le suffrage universel 1866 autorisation de coalition 1914 droit de grève et boum syndical grâce au syndicat socialiste 1885 congrès de berlin léopold ii devient propriétaire de l’état indépendant du congo

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L'homme ne peut que garder les pieds sur Terre. Malheur à lui si Terre ne le supporte plus.