Humains

Qu'étions-nous, que sommes-nous, qu'allons-nous devenir ?

Introduction

J’utilise l’histoire de ma région, la Wallonie, pour comprendre le comportement humain et valider ma théorie.
Comme je le détaille ailleurs, CRÉVOP, l’homme n'a jamais changé. Il n'est qu'individualiste et opportuniste.

Cette note est une synthèse. Les détails se trouvent dans huma_v2_etud_wall.php.

Tout ce qui suit est objectif et sincère. Tout est vérifiable ou possible.

Tout ce qui suit démontre un système dominant/dominé, avec des nuances, en fonction de l'époque. Il démontre aussi que les dominants ont monopolisés, dès le début, les pouvoirs matériels et spirituels.

Je suis un Wallon. Ce qui m'intéresse ce sont les gens. J'imagine ma région comme une maison et je raconte l'histoire de ses habitants.

Les chasseurs cueilleurs nomades

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L’homme de Spy, le visiteur préhistorique le plus illustre de Wallonie, en -36 000

De -15 000 à -5 400.

Ensemble pour s'efforcer de survivre.

L'humain découvre le pouvoir et en perçoit, à peine, le potentiel.


Les éleveurs agriculteurs sédentaires

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L'évènement suprême

De -5 400 à -400.

Les arrivants de -5 400 sont le résultat de la création de l'agriculture et de l'élevage.

Ils arrivent et s’installent sans rencontrer de véritable résistance. Les rares occupants nomades sont expulsés, tués ou collaborent.

La croissance démographique entraîne un surplus de main d'oeuvre agricole qui est convertie en artisanat et services, commerce, transport, défense. De nombreux nouveaux liens de subordination sont créés. Les surnuméraires édifient des bourgs.

C'est à cette époque que se produit, chez nous, l'évènement suprême. Les humains deviennent capables de produire leur alimentation.
Ils peuvent cesser de courir, sédentarisation, et même bénéficier de surplus.
Les choix qu'ils opèrent alors sont naturels, pour un animal soumis à une hiérarchie, mais très lourds de conséquences, propriété privée, enrichissement personnel, captation, conflits internes et guerres.

Conclusion, ce qui était à craindre à l'époque précédante est confirmé.
Ceux qui le peuvent profitent, voire abusent, de la situation. Pour asseoir leurs privilèges, ils accentuent la hiérarchie sociale et les rapports de force.


Les premiers envahisseurs

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De -400 à -50.

La Wallonie, dépourvue des matières premières recherchées et éloignée des grands axes commerciaux, n’est envahie par les Celtes qu’à partir de - 400.
Une partie des habitants fuit devant eux, une partie résiste et est détruite, une partie collabore et rejoint une des quatre classes sociales celtes, druides, nobles, roturiers, esclaves.

2 techniques deviennent incontestables.
- L'utilisation de la religion pour conditionner toute une population au bénéfice exclusif du sommet de la hiérarchie, incarnée ici par les druides.
- L’utilisation de la violence comme source de revenus et mode de vie.


Le temps des Romains

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Villa gallo-romaine

Découpe de la période

Cette période est découpée en trois.
1- L'acculturation, quand les Celtes deviennent des Gallo-Romains, -50 à 235.
2- L'émergence du catholicisme, l'arrivée d'un futur maître, à partir de 315.
3- La dissolution de l'empire, sous les coups des Germains, 236 à 476.

5 siècles. Une infusion irrésistible, langue, organisation, religion, administration, infrastructure,.
Les Wallons ont maintenant 3 points communs fondamentaux.

Rien de neuf socialement.
La société gallo-romaine est caractérisée par l’inégalité de ses classes.
On y trouve :
- les descendants des grands propriétaires terriens de la Gaule, ils possèdent les villas, accèdent seuls aux études supérieures et exercent les plus hautes charges administratives de l’empire;
- la classe moyenne, importante, formée par les artisans, les ouvriers, des commerçants et des officiers de l’armée romaine;
- la classe des paysans libres, locataires ou petits propriétaires, dédiée au travail de la terre;
- les esclaves qui occupent le bas de l’échelle, et sont exploités dans les villas.

Les hautes fonctions publiques, y compris religieuses, sont réservées aux seuls grands propriétaires fonciers dont les pouvoirs et la richesse croissent de façon spectaculaire.


La période mérovingienne

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Le royaume des Francs créé par Clovis et agrandi par ses fils

De 457 à 751.

La population gallo-romaine, beaucoup plus nombreuse que la population franque doit cependant accepter d’être traitée en catégorie de rang inférieur.

Les terres vacantes sont données aux guerriers francs par tirage au sort.
Dans les cas contraires, terres et esclaves sont expropriés.

En 457, Childéric, crée le royaume de Tournai.
Afin de sacraliser sa personne, il prétend descendre d'un dieu vivant nommé Mérovée.
Allié des Romains, Childéric est diplomate envers la classe sociale supérieure, gallo-romaine et catholique.

En 481, Clovis 1er, son fils, affirme son autorité, agrandit son royaume, rend sa royauté héréditaire.
Il conserve, tant que possible, l’organisation impériale, et ecclésiastique, seule structure administrative encore en place, et respecte les classes dominantes dont il a besoin.
Avide et sans scrupule il consacre ses trente ans de règne à soumettre tous les territoires à sa portée.
À sa mort, son royaume s'étend du Rhin aux Pyrénées.
La Wallonie en fait toujours partie mais n'abrite plus la capitale.
Il s'agit avant tout d'une région rurale, avec très peu de villes, de villages de quelques dizaines d'habitants, de rares vaches, poules et cochons, perdus dans les forêts de feuillus. Seul 20 villas, sur 420, ont survécu à la fin de l'époque romaine.

La conversion au catholicisme est la grande préoccupation de l'époque, ainsi que la création de monastères, couvents, abbayes, contrôle du sol et du voisinage.

511, mort de Clovis, partage entre ses 4 fils. La Wallonie fait partie de l'Austrasie, jusqu'à la chute des Mérovingiens et leur remplacement par les Carolingiens.

Les «grands» profitent et les «petits», exploités, sont convertis, de gré ou de force.


La période carolingienne

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L'empire carolingien

De 687 à 930.

La Wallonie est le centre névralgique de l'empire carolingien.

Pendant 243 ans, les membres successifs de cette famille:
dirigent l'église catholique à leur profit et
instaurent le système seigneurial.

Le système seigneurial
Embrouillamini impressionnant, ce système leur permet de disposer du plus grand nombre possible d'assistants financiers et militaires.
Comme le roi, à fortiori l'empereur, est le propriétaire de tout, la terre et les gens, il délègue aux uns des fiefs et aux autres des droits banaux.
Le fief est une possession foncière. Le seigneur féodal, vassal, peut exploiter la terre, ou la louer, pour en tirer profit.
La seigneurie banale est le pouvoir public exercé sur les personnes d'un territoire, impôts, taxes, péages, monopoles, four, moulin, police, justice.
Au début, ces concessions sont limitées à la durée d'existence du seul bénéficiaire.

Le roi espère, par ce moyen, renforcer son emprise sur ses subordonnés.
À l’usage, le remède est pire que le mal.
Les seigneurs, en effet, rendent leur fonction héréditaire, construisent des principautés territoriales quasi indépendantes et s’acquitent de plus en plus mal de leurs obligations envers leur supérieur.

Il faut aussi évoquer quelques curiosités croustillantes, sans lesquelles la situation serait trop simple.
Fragmentation: un seigneur peut, à son tour, déléguer, vendre, donner, tout ou partie de ses prérogatives.
Avouerie: lorsqu'un laïc accomplit, contre des avantages, des actes interdits à des religieux, évêque, abbé. Il existe aussi des sous-avoués.
Abbé laïc: a le contrôle des revenus de l'abbaye et nomme un représentant pour gérer la communauté monastique, le prévôt. Charlemagne est abbé laïc.

Les classes sociales de l'époque sont les mêmes que celles de la précédente,
seigneurs et haut clergé, exploitent les classes inférieures,
personnes libres, agriculteurs, bourgeois, bas clergé,
esclaves.
Les bourgeois, comme les agriculteurs, sont soumis aux seigneurs du territoire.

Le Saint Empire

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La Wallonie est incorporée au Saint Empire

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Évolution de 962 à 1806

En 925, le centre, Lotharingie, est incorporé au puissant royaume de l'est.
La Wallonie fait désormais partie de la Germanie, Saint Empire Romain Germanique à partir de 962.
Notons que les États Pontificaux y sont enclavés. Ceci explique le soutien papal et la nomination de l'empereur.
La frontière de l'ouest est formée par l'Escaut et Tournai s'y trouve.

Au Moyen Âge, le territoire correspondant à la Wallonie actuelle, était fragmenté en plusieurs entités féodales, dont des comtés et des principautés. Ces entités étaient souvent liées au Saint-Empire romain germanique et, dans certains cas, au royaume de France.
Parmi les comtés notables, on peut citer :
Comté de Hainaut: Situé à la frontière de la France et relevant du Saint-Empire, il a joué un rôle important dans l'histoire de la région.
Comté de Namur: Entre la principauté de Liège, le duché de Brabant et le Hainaut, il a connu des périodes de prospérité et de domination par d'autres puissances.
Comté de Looz: Intégré à la principauté de Liège, il a contribué à la richesse de cette entité ecclésiastique.
Comté de Dalhem: Un petit comté situé entre Liège et Maastricht, avec une histoire marquée par des divisions et des changements de souveraineté.
Comté de Flandre: Bien que majoritairement flamand, le comté de Flandre incluait des territoires wallons et jouait un rôle économique et politique majeur. Suffisamment puissants pour être indépendants, les comtes étaient, théoriquement, vassaux de France et de l'Empire.
Outre les comtés, la Wallonie était également partagée entre plusieurs principautés, dont la plus importante était la Principauté de Liège, qui avait une grande autonomie politique et religieuse.


Je suis au 03/08/25.
Je comprends beaucoup de choses.
Ce qui a lieu depuis l'arrivée de Jules est clair.
Les propriétaires terriens maîtrisent le peuple.
Lorsque les envahisseurs, ou leurs descendants, sont forts, ils collaborent et s'enrichissent.
Lorsque les envahisseurs, ou leurs descendants, sont faibles, ils profitent et s'enrichissent.
Ils sont religieux, abbés, évêques, saints, élus par leurs semblables, sinon laïques. Pour eux, tous les moyens sont bons.
Avec le temps, ils deviennent, eux-mêmes, envahisseurs ou descendants.

La ligne du temps

Je suis en juillet 2025.
Du temps a passé depuis le début de cette enquête.
Je prends conscience que je n'en suis qu'au début ET que rien n'a changé pendant des siècles.
Quelles sont les constantes.
Une bande de puissants, religieux et autres, s'accaparent tous les pouvoirs pendant que les gueux triment et souffrent.
Je simplifie donc la suite.
Dans cette ligne du temps, je me contente de quelques jalons, pour soutenir mon attention et m'assurer de l'avancement.

HDM 37 887-930 L'Occident chrétien. L'Église corrompue, soumise aux princes, cherche à retrouver sa pureté. Très édifiant. À lire et relire sans modération.

Voici un extrait de la page 163.
Pour le paysan du Xe siècle, qui vit dans une masure et se nourrit bien souvent de racines et de glands, l'Évangile et son enseignement restent hermétiques. Pourtant il croit. ll se rend à l'église, pour prier Dieu et implorer son pardon. Car, plus fort que sa foi et plus irraisonné aussi, un sentiment terrible l'habite, la peur. Peur de la famine, des épidémies, de l'obscurité, des forces de la nature, des plus puissants.
Pour ces populations illettrées, primitives, tout est signe : les phénomènes dont les causes leur échappent (inondations, tempêtes, désordres célestes) semblent des manifestations de puissances mystérieuses, qu'il faut se consilier par tous les moyens.
Sous-alimentés de façon chronique, les pauvres peuvent être en proie à d`effrayantes visions. Les vieilles superstitions héritées du paganisme, mal enfouies sous quatre siècles de christianisation, surgissent très vite.
Les moines eux-mêmes peuvent se livrer à un trafic d'objets porte-bonheur, phylactères, amulettes, talismans, on leur attribue une origine sainte pour expliquer leurs propriétés magiques, propres à contraindre les forces de la nature.
La crainte la plus effroyable est celle de la mort, la peur de l'enfer où le poids des fautes peut plonger à jamais le pécheur. Cette peur est à l'orígine du culte des saints, qui prend alors une ampleur impressionnante.
De plus en plus nombreux sont ceux qui, en priant devant les reliques d'un saint lui demande de les protéger sur terre.
C'est exactement ce que je pense de toute religion, l'inculcation puis l'exploitation de superstitions.


HDLW p107 Le temps des principautés, des seigneuries et des villes. À partir du 11ème siècle, les comtes profitent de la faiblesse royale pour exercer leur charge à leur compte, hérédité, captation des pouvoirs, des impôts, des terres royales, des avoueries. Les avoués étaient le glaive d'opulents seigneurs fonciers, évêques et abbés. En s'emparant d'une avouerie, un comte s'empare du territoire, et des paysans, du religieux, à l'exception du spirituel. Les comtes les plus puissants annexes les faibles du voisinage et créent des principautés territoriales. L'histoire des principautés wallonnes est passionnantes. Mariages, coups tordus, guerres à gogo. À lire p110. La principauté épiscopale de Liège mérite un entrefilet. Elle fut construite par le roi pour échapper à l'hérédité. Le roi nommait l'évêque et gardait, finalement, le contrôle du territoire. Les princes évêques de Liège maniaient le goupillon et le glaive. Victoire à la bataille d'Andenne, 1151, face au comte de Namur. Victoire, face au duc de Brabant, 1229. Si la principauté épiscopale de Liège survécut jusqu'en 1795, la nomination des évêques, à partir du 13ème siècle, fut assurée par le pape, au lieu de l'empereur. Le rôle des évêques. Les évêques, représentants de Dieu sur terre, étaient des personnalités charismatiques considérables. Ils étaient, par surcroît, immensément riche, propriétaires de beaux domaines fonciers. En outre, c’était l’empereur, considéré comme le véritable chef de l’église de son royaume, qui les nommaient. Ils étaient, enfin, célibataires, donc incapables, juridiquement parlant, de transmettre les vastes possessions de leur église à un héritier. À partir de la seconde moitié du 10e siècle, les empereurs, décidèrent d’enrichir davantage des évêques et de leur attribuer de nouveaux domaines, des droits publics, et même des comtés entiers. en effet dans la Germanie du 10e siècle les charges publiques n’étaient pas encore devenues totalement héréditaires. le souverain dans ce domaine disposait donc d’une marge de manoeuvre appréciable. Ainsi naquit la principauté épiscopale de Liège. p120 L'air de la ville Le sol de W est riche et produit des surplus agricoles. Tous les W n'ont pas leur place dans la campagne. Les surnuméraires, forcés ou volontaires, se rassemblent dans des villes, Tournai, Mons, Dinant, Bouvignes, Binche, Gembloux, Namur, Huy, Liège, où ils se livrent à des activités principalement artisanales ou commerciales. Le sous-sol contient fer, plomb, calamine, houille, calcaire, marbre, pierre bleus, derle. La derle est une argile locale riche et de haute qualité, originaire principalement de la région d'Andenne en Belgique, utilisée historiquement dans l'industrie céramique pour fabriquer de la porcelaine, des faïences et des pipes. La calamine est un carbonate de zinc entrant dans la fabrication du laiton, spécialité de Huy, Dinant (dinanderies), Bouvignes. Le drap, la toile, la laine, font le succès international de Huy, Nivelles, Mons, Ath, Tournai. La W dispose aussi de voies de communication, fleuves, rivières, routes. p121 Les libertés Grâce à leur fortune, les bourgeois revendiquent et obtiennent des libertés. Dans un deuxième temps les «grands» mettent la main sur les affaires communales. Dans un troisième temps, les «petits» obtiennent, par la violence, de participer au pouvoir communal. Vers la même époque, les villes opulentes, et influentes, associées au clergé et à la noblesse, exigent, et obtiennent, des garanties, de leurs princes territoriaux, en échange de leur appui financier. Le chapitre de HDLW fourmille de détails passionnants. HDM 38 930-980 Le Saint Empire Romain Germanique.

HDM 39 980-1021 La peur de l'an 1000, puis Hugues Capet. Jusqu'en 1033, tout le monde a peur de la fin du monde. Juste après, la vie reprend son cours.

Au 11ème siècle, le pouvoir central est faible et les chatelains, potentats locaux, ont tous les droits. Lorsqu'ils en ont besoin, ils paient des mercenaires, les chevaliers. Ceux ci reçoivent des terres et se comportent à leur tour en seigneurs. Les commerçants et artisans, qui n'ont pas de place dans les campagnes, se regroupent dans des bourgs. Le passage de la dynastie carolingienne à la dynastie capétienne est le résultat d'une longue histoire. Pendant plus d'un siècle, de la mort de Robert le Fort (866) à l'avènement d'Hugues Capet (987), Les deux lignées règnent tour à tour. Elles sont subordonnées toutes deux aux intérêts des grands féodaux dont la puissance ne cesse de croître. Choisi et trahi, au gré des circonstances, par les autres grands, laïques et religieux, quel est le rôle du roi ? Pas sûr que le peuple en ai conscience. Tout n'est qu'un rapport de forces et un partage du pouvoir.

HDM 40 1021-1053 Les abbayes romanes. La superstition est d'une ampleur exceptionnelle. Les abbayes, couvents et églises envahissent le territoire.
Les puissants y casent leur descendance, les pauvres y trouvent un refuge.

HDM 41 1054-1096 Le pape et l'empereur. Pour mémoire, c'est aussi l'époque de Guillaume Le Conquérant.
C'est à cette époque que des papes reprennent le contrôle de l'Église Catholique, surtout des nominations de ses membres, et instaurent le célibat des religieux.

HDM 42 1096-1147 Les deux premières croisades. La première croisade, la seule victorieuse, est conduite par Godefroid De Bouillon.

HDM 43 1148-1190 Les Plantagenêts en Angleterre. Ràs en Wallonie.

HDM 44 1191-1203 La France féodale. L'art gothique.
Du suzerain au souverain. Mise en place d'un gouvernement central. Le roi met tous ses subalternes au pas. L'agriculture s'exporte et rapporte. Les grands propriétaires terriens, catho ou pas, défrichent à tour de bras et débauchent la main d'oeuvre. Les paysans «fidèles» font pression sur les «seigneurs» moins lotis et achètent leur indépendance. Le servage disparaît quasimment. Les mêmes «seigneurs», moins lotis, concèdent des privilèges, monnayés ardamment, aux bourgeois et artisans des villes. Dans le nord, proche de la Wallonie, certains s'insurgent et forment ce qu'ils appellent des communes. Ils obtiennent des franchises qui suppriment des entraves au commerce.

HDM 45 1204-1223 La reconquête espagnole, sur les musulmans. Ràs en Wallonie.

HDM 46 1224-1250 La fin des Cathares. Frédéric 2. Ràs en Wallonie.

HDM 47 1250-1270 Saint Louis. Les ordres mendiants. Villes et marchands. Voir HDM 44.

Que dire, à ce stade ?
Les seigneurs et religieux maîtrisent l'agriculture qui est développée au max.
Ceux qui n'ont pas de place à la campagne se réunissent en bourgs et monnaient leurs services.
Sans possibilité de les maîtriser, les seigneurs et religieux doivent leur concéder du pouvoir.
Je note aussi que cette époque voit l'apparition des banquiers qui inventent des techniques de crédit et financent aussi les seigneurs, guerres et croisades.

HDM 48 1270-1308 Marco Polo. L'université. Philippe Le Bel. Les religieux maîtrisent l'enseignement et en sont les principaux bénéficiaires.
La Wallonie est peu concernée par ces 3 sujets.

HDM 49 1308-1328 Hors sujet.

HDM 50 1328-1356 La grande peste. La guerre de 100 ans. La conjoncture entraine des difficultés économiques et des révoltes, dans les campagnes et les villes.

HDM 51 1356-1380 La guerre de 100 ans. La Wallonie n'est pas impliquée.

HDM 52 1380-1415 La guerre de 100 ans. La France est tiraillée en 3. Les Bourguignons étendent leur influence jusqu'au Pays-Bas, incluant la Wallonie.
Cette influence mérite d'être approfondie.

HDM 53 1415-1430 Fin de la guerre de 100 ans. L'emprise Bourguignonne sur la W semble de plus en plus forte.
Ça mérite d'être approfondi.

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L'unification bourguignonne, 14 et 15ème siècles

HDM 54 1430-1453 Les ducs de Bourgogne.
Ça culmine et doit être approfondi.
1364 Philippe II, Le Hardi, fils du roi de France, reçoit la Bourgogne.
1383 Il épouse l'héritière de la Flandre, de l'Artois, d'Anvers et de Malines. 1419 Philippe Le Bon, annexe, achète et épouse. Il devient le plus riche seigneur d'Occident. 1435 Paix d'Arras. Philippe se réconcilie avec le roi de France et a, désormais, les coudéées franches. La richesse du duché réside surtout dans les provinces du Nord, textiles, cuivre, minerais de fer, hauts fourneaux, port de Bruges, puis d'Anvers, à partir de 1460. Bruges devient une place bancaire internationale, avec une succursale des Médicis. 1437 Bruges se mutine. 1453 Gand refuse de payer la taxe sur le sel. Pression fiscale excessive, prolétariat mécontent né de l'industrie drapière. 1467 Charles Le Téméraire annexe Champagne et Lorraine. 1477 Tué à Nancy, le duché revient à la France et les provinces du Nord à l'Empire d'Occident, par mariage de sa fille. HDLW Les guerres qui opposent Liège et Bourgogne saignent à blanc le pays mosan. Les villes principautaires doivent payer de très lourdes amendes de guerre, avant d'être détruites. Dinant est saccagée en 1466. Huy, tenue pour traîtresse, est ravagée par les Liégeois en 1467. Liège détruite, à son tour, par les Bourguignons, en 1468. Tournai, saignée par son seigneur, le roi de France, et rançonnée par son ennemi, le duc de Bourgogne, entre en déclin à cette époque. HDLW p152 1521 Les troupes de Charles Quint prennent Tournai et achèvent le rassemblement territorial de la future W. Un des acquis marquants de l'époque bourguignonne est la permanence de l'impôt direct, dont la charge devient écrasante sous Charles Quint, dépenses militaires. Ressources : Céréales, élevage (Herve), lin (nord Hainaut), forêt. La plupart des terres sont propriétés de signeurs, ecclésiastiques ou laïques. Houille. Souvent les puissantes communautés religieuses et les seigneurs sont seuls détenteur du droit d'exploiter et de concéder. Industrie de la pierre dans le nord du Hainaut. Le fer, Namur, Liège. Rivalités destructrices. p161 Textile : lin, toile, tapisserie (Enghien, Ath, Mons). HDLW p165 Ch9 Les Pays-Bas Esapgnols 1555-1659 l’intransigence des rois espagnols provoque une guerre civile et religieuse. Les principautés wallonnes subissent une double reprise en main par l’église et le roi, des alliés indéfectibles. Les affres presque incessantes de la guerre pèsent sur l’économie et la société. Philippe II nourrit des convictions religieuses profondes. Il a l’ambition de s’imposer comme le champion du catholicisme au plan international. Le monarque voit aussi dans la religion romaine le nécessaire ciment, garant de la cohésion de ses Pays-Bas. C’est la grande époque de l’Inquisition. Plusieurs centaines de personnes décapitées, trucidées, condamnées. La Wallonie connais-tu une importante émigration religieuse. Sur le terrain, le véritable agent de la Contre-Réforme est le doyen de chrétienté. Curé délégué par l’évêque, il visite chaque année les paroisses de sa circonscription et établit un rapport détaillé sur l’état moral et matériel de la paroisse et la manière dont le clergé s'acquitte de ses devoirs. Les réfractaires à la communion pascale, les pêcheurs publics et autres déviants sont dénoncés à l’officialité. Former est aussi important que réprimer. La prédication, le catéchisme, l’enrôlement dans des confréries, la pratique de nombreux pèlerinage, concourent au développement spirituel du peuple. L’enseignement élémentaire a pour finalité première d’éduquer à la religion. En ville, des écoles dominicales, dont la fréquentation est obligatoire, remplissent le même rôle au bénéfice des jeunes mis très tôt au travail. Là où le clergé paroissial ne suffit pas à la tâche, les Jésuites, les Capucins et les Récollets organise des missions, des campagnes de christianisation. L’État et l’Église contrôlent l’admission des sages-femmes, des maîtres d’école, des imprimeurs ou encore des tenanciers de l’état civil. La fabrication du verre occupe quelques établissements qui produisent du verre plat, des bouteilles et des gobelets. La toile de fond reflète une société inégalitaire où la précarité est le lot quotidien de la majorité. Le problème du paupérisme, de la mendicité et du vagabondage est rendu plus aigu par la succession des guerres. Pour l'Espagne de Philippe II, l'or des colonies, source de fabuleuses richesses, semble inépuisable. La Méditerranée cesse d'être le centre de l'économie mondiale.

Carolingiens : villas, terres du maître (25% serfs), et fermes

Du 12ème au 16 ème siècle, les Bordelais étaient partisans du roi d'Angleterre qui interdisait la vente des vins de Buzet, tant qu'il restait des vins de Bordeaux. Je dois essayer de replacer ça dans le cadre du protectionnisme nécessaire au 21ème siècle.

Au 19ème siècle, les congés scolaire d'été dépendaient des vendanges et devaient être déterminés par les préfets. Ce n'est qu'au déclin de l'agriculture que les dates ont été définies au niveau national.

Dufays Prolétariat belge 19e siècle 1830-1850 Triomphe bourgeoisie, particulièrement en Belgique, faute de barrière historique ou gouvernementale. Suffrage censitaire, la bourgeoisie monopolise la puissance publique, il n'y a que 3 % de votants. La haute bourgeoisie est francophone. Époque de révolution économique, individualisme et libre concurrence. Inégalité juridique, livret ouvrier, l’employeur est cru sur parole et l’ouvrier doit prouver. Les ouvriers ne parle pas le français des bourgeois. Cause économique : Capitalisme, réduction des salaires car nombre de travailleurs, hommes, femmes, enfants. Misère, pas de sécurité hygiène, nombre d’accidents du travail dus aux machines dangereuses Cherté des loyers car rareté à proximité des usines. Alimentation chère. Paiement en nature d’où dépendance. Mortalité très importante due a des épidémiess par manque d’hygiène et conditions sanitaires déplorables. Analphabétisme par manque de scolarité. 12 à 14h par jour de travail. Les libéraux sont anticléricaux et majoritaires jusqu’en 1884. Les grands bourgeois sont doctrinaires, pour la liberté. Les petits-bourgeois sont progressistes pour l’égalité l’égalité des chances et l’instruction. Les catholiques sont pour la rechristianisation du prolétariat, l’enseignement contrôlé, avec cours de religion obligatoire. Ils pensent que la pauvreté est un projet divin et qu’on peut aider par la charité. 1885 parti ouvrier belge. Il existe déjà des associations, embryons de syndicat, caisses d’entraide volontaire , système de type libéral. Le Parti ouvrier belge dénonce l’exploitation par le travail la guerre le sexe. 1885, Congrès de Berlin, partage de l’Afrique 1873 deuxième partie de la révolution industrielle électricité, protectionnisme. 1914 est une guerre économique avec les États-Unis et l’Allemagne en croissance, la France et l’Angleterre en déclin.

Quelques notes, à replacer, à propos de la W, 2ème moitié du 20ème siècle. 1963 frontière linguistique. W est une plaque tournante au N-O de l'E, gds axes de comm, entre gdes zones industrielles et ports maritimes. 850 km autoroutes, 7000 km routes provinciales et régionales, 460 km voies navigables, majo 1350 to, fin Meuse 3000 to. (?) quels revenus en tire-t elle ? Entité fédérée et «autonome» depuis 1993. 75 députés, 7 ministres. Alt 10 m à 694 m, Botrange. W fournit > 1/3 eau Bxl/Fl.

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L'homme ne peut que garder les pieds sur Terre. Malheur à lui si Terre ne le supporte plus.