J’utilise l’histoire de ma région, la Wallonie, pour comprendre le comportement humain et valider ma théorie.
Comme je le détaille ailleurs,
CRÉVOP,
l’homme n'a jamais changé. Il n'est qu'individualiste et opportuniste.
Le but de cette recherche est, avant tout, personnel. Je veux me convaincre qu’il m’est inutile de nuire à ma santé, en cherchant à changer le cours
des choses.
Tout ce qui suit est objectif et sincére. Tout est vérifiable ou possible.
Toutefois, après des mois d'essais, je renonce à présenter d'abord l’histoire officielle puis mes commentaires.
Fini de commencer par «les scientifiques disent, ou pensent, que blabla».
Désormais, j’énonce directement mes constats ou signale mes hypothèses.
Si les événements, et les personnages, principaux sont faciles à trouver, c'est le contraire pour la vie quotidienne de la population. J’utilise donc cinq sources.
1) Larousse, L'histoire du monde.
2) Dufays, diverses leçons d'histoire.
3) http://www.histoire-des-belges.be/les-belges-leur-histoire
4) Demoulin et Kupper, Histoire de la Wallonie.
5) Géo Trouvetout, alias du moteur de recherches de Google.
La théorie de l’évolution, de Darwin, ne s’applique totalement que jusqu’à l'apparition de l’homme. Après, tout ce qui l’intéresse subit son inexorable influence.
J'ai d'abord intitulé ce chapitre «ère des nomades»»; je me rends compte aujourd'hui que je ne dois pas inverser la cause et l'effet. La cause, évoquée désormais dans le titre, est la nécessité de chasser, l'effet est la vie nomade. L'homme aspire au confort et, donc, à la sédentarité.
L’homme de Spy, devant la grotte où il fut, sans doute, enterré vers -36 000 an
L’homme existe depuis 33 Man. Depuis qu'une mutation génétique a entraîné l’apparition du premier, et seul, animal créatif, et capable d’influencer l’évolution.
Ces caractéristiques uniques lui apportent la bipédie, l’utilisation et la conception d'outils, de bois, puis de pierre taillée, la parole, la maîtrise du feu, et l’amènent
jusqu’à ma région.
Même si les premiers passants ont laissé des traces vieilles de 500 000 ans, la dernière glaciation a chassé tout le monde.
Je commence donc mon étude juste après, en -15 000 an.
Le climat est doux. La région est couverte d’une forêt de feuillus, plus ou moins dense. Il y a de l’eau et de la pierre, en abondance.
Les premiers humains arrivent du sud, à la suite de leur gibier.
- Cuit, ou cru, ils savent tout ce qui est comestible, buvable, fumable.
- Ils ont des médicaments et se soignent.
- Ils connaissent des liens, animaux et végétaux, ils cousent, s'habillent, se chaussent, fabriquent des sacs, des matelas.
- Ils menuisient, s’abritent, naviguent.
- Ils chassent, pêchent et cueillent.
- Ils percent, coupent, rapent avec leurs outils de pierre.
- Ils ont le sens artistique, peignent, jouent de la musique.
- Ils se parent et se maquillent.
- Ils enterrent leurs morts.
Liste incomplète : lampe à huile, bougie, tabac, drogues, médicaments, alcool, bière, vin. En végétal : abris, appui, flotteur, gourdin, lance, perche, pioche, projectile. En animal : chaussures, gourde, lien, pelle, pioche, poignard, vêtement.
Ils sont en groupes familiaux, quelques individus des deux genres, de tous âges et de toutes conditions physiques, très peu nombreux.
Remplacé un disparu prend trop de temps et ils essaient de réparer les blessés.
Sans généraliser, il est prouvé que certains groupes ne se débarrassent pas des inutiles.
La femme participe aux activités du groupe en dehors, ou en plus, de ses activités maternelles.
Le manque de main d'oeuvre n'est pas d'actualité et l'esclavage, probablement, non plus.
Ils chassent, pêchent, cueillent, ramassent.
Ils sont nomades, la présence de gibier et de végétaux comestibles, les réserves d'aliments, et d'outils lithiques, influencent les déplacements du clan.
Les femmes allaitent très longtemps et sont peu fertiles. L’espérance de vie est très courte, 20 à 30 ans.
Ces gens sont organisés,, chasse, découpe de la viande, fabrication d’outils, rites religieux,, et hiérarchisés.
Il y a, au moins, un chef temporel et un chef spirituel, parfois réunis en une seule personne.
Les contacts entre groupes existent mais sont rares.
Dans ces conditions, chacun a un rôle et la conservation est de mise.
L’intérêt collectif est confondu avec l’intérêt individuel.
La solidarité est nécessaire.
Le chef parle directement à l'ensemble de sa tribu et la hiérarchie, chef, curé, cour, et puis tous les autres, est faible.
En y réfléchissant bien, la hiérarchie n'est pas une question d'égalité, ou d'ouverture d'esprit, mais, seulement, de nombre.
Les conditions sont, parfois, tellement favorables que certains peuvent séjourner longtemps, dans une espèce de seminomadisme. C’est l’occasion des premiers conflits observés, où les uns craignent de perdre les privilèges que les autres leurs envient.
De -5 400 an à nos jours.
Il n'y a que 2 ères dans notre histoire. La seconde commence par l’installation des premiers éleveurs-agriculteurs, n'est pas terminée et marque le début de l’anthropocène,
l’influence géologique de l’homme.
Premiers outils agricoles
De -5 400 à -2 000 an.
Depuis plus de 4 000 ans, les habitants du Proche Orient apprennent à maîtriser les cycles de reproduction, à sélectionner certaines caractéristiques et à créer des espèces,
animales et végétales, domestiques.
En produisant leur nourriture, là où ils se trouvent, ils peuvent se sédentariser et se reproduire.
Les surnuméraires des campagnes sont regroupés dans des villes.
Plus d'habitants,, plus de besoins,, nourriture, habillement, habitations,, plus de métiers,, plus d'organisation. Rien d'inhabituel pour l’homme.
Ce qui est nouveau, c'est la possibilité d’accumulation, d’accaparement de celle-ci et la création de villes-états, dominées par quelques uns, à la fois possesseurs de domaines,
dans lesquels une grande partie de la population est employée, et contrôleurs des institutions politiques, économiques et religieuses.
Le développement des institutions étatiques s'accompagne de celui des instruments de gestion permettant l’encadrement des travailleurs et des autres ressources, et c'est dans ce
contexte qu’apparaît l’écriture vers -3 400 an, essentiellement employée à des fins administratives.
La révolution agricole commence en Irak, en -10 000 an.
Elle se propage pour 2 raisons majeures.
La sédentarisation, l’appropriation des terres et la poussée démographique, d'une part.
L’imitation aisée par les émigrants et les populations contactées, d’autre part.
Les agriculteurs sans terre partent à l’aventure et les chasseurs-cueilleurs les observent et les imitent.
Les éleveurs-agriculteurs se répandent, en plusieurs milliers d'années, en suivant la Méditerranée, la Mer Noire, le Danube, le Rhin, le Meuse et la Sambre.
Le groupe de base est composé de quelques dizaines d’individus, venus avec les animaux d’élevage, les graines, les outils, nécessaires pour aménager un nouveau
territoire, et y vivre.
Les premiers agriculteurs arrivent et s’installent, sur un territoire quasiment inoccupé, sans rencontrer de véritable résistance.
Ils constituent un groupe «homogène», animé par un objectif commun. Tous ensemble, ils aménagent la forêt, pour cultiver et élever, et bâtissent un hameau.
Leur société est peu hiérarchisée, avec, en tête, un chef et sa cour, un religieux, sorcier et guérisseur.
Les groupes d’immigrants n'ont pas le temps de s’intéresser aux autres, du moins au début.
Les traces de cette culture se retrouvent, d'est en ouest, en Hesbaye, en Brabant Wallon, en Hainaut, jusqu’à la frontière française, là où les terres sont les plus fertiles.
Vers -4 000 an, un mouvement migratoire, venu du sud-ouest, atteint l’extrémité de la Wallonie, à partir du bassin parisien. Les nouveaux venus occupent les
terres voisines de celles de leurs prédécesseurs. Il n'y a pas de trace de guerre de territoire.
En guise de créativité et d’évolution,
- ils modifient génétiquement les végétaux qu'ils cultivent et les animaux qu'ils élèvent,
- l’alimentation assurée, les femmes plus fertiles, car allaitant moins longtemps, décuplent leur population,
- les premiers outils agricoles, de l’âge de la pierre polie, augmentent leurs capacités physiques,
- le recours à la force animale, boeuf, âne, cheval, augmente leur puissance physique et leur vitesse de déplacement.
Au -3ème millénaire, entre autres nouvelles techniques, ils créent tissage, roue, navire de mer.
Les excédents agricoles favorisent la croissance démographique, et il commence à y avoir trop de monde pour la seule agriculture.
Heureusement l’évolution technique favorise de nouveaux métiers, par exemple, le potier, qui fabrique de quoi conserver la nourriture ...
La sédentarité, quant à elle, favorise le commerce et le transport des biens des producteurs vers les consommateurs.
C’est le premier changement radical du mode de vie. Le Wallon peut ne plus se contenter d’essayer de survivre mais peut accumuler, et chercher à s’enrichir.
Se pose alors la question de la répartition des parcelles, des tâches et des richesses. Quelle part attribuer au chef, au meilleur, au plus mauvais ? Comment l’agriculteur
partage-t il avec le tailleur de pierre, le guerrier, le commerçant ? Qui est le plus utile ? Faut il partager avec les villages voisins, la nourriture, la carrière, l’eau,
le sel ?
La société devient plus complexe, répartition des tâches, répartition du sol, question de la transmission des terres, et du bétail, aux générations futures.
Petit à petit, quelques uns creusent les inégalités, concentrent richesse et pouvoir entre leurs mains, inventent la propriété et l’hérédité.
Les guerriers, d’après leurs tombes, tendent à dominer ceux qu’ils sont censés défendre.
La nécessité, l’envie, l’opportunité d’expansion territoriale, ou d’accaparement de richesses, matières premières, valeurs, entraînent des conflits internes et des guerres
avec les voisins.
Des hameaux sont entourés d'enceintes.
Des inhumations collectives d’individus de tous les âges, et sexes, dont certains portent des pointes de flèches fichées dans leurs os, sont les plus anciens
témoins de guerre.
L’optimisation change d'orientation. La solidarité nécessaire du début passe de mode pour différentes raisons.
1-La dispensabilté croissante. Lorsque la population augmente, il n'y a plus un rôle utile à jouer pour chacun.
2-L’enjeu croissant. Lorsqu'il devient possible d’accumuler, il se pose la question du partage de la richesse.
L’association dominante devient ce qu'elle ne cessera plus d'être, l’exploitation des faibles par les forts.
Dès le début, l’état semble n'être que le moyen des forts pour contrôler les faibles.
J’ajoute que, au 21ème siècle, l’état, par l’illusion de la démocratie, permet aux forts de contrôler les faibles, à leurs frais.
Jusque là, en Wallonie, la situation évolue assez simplement. Les chasseurs-cueilleurs arrivés en -15 000 an se sont «joints» aux éleveurs-cultivateurs de -5 400 an.
Pendant 3 400 an, leur civilisation évolue lentement, dans son coin.
Certains s'enrichissent et accaparent terres, richesses et pouvoir, au détriment des autres.
C'est comme partout ailleurs, mais entre soi.
À partir de là, la situation est compliquée par l'arrivée possible d'envahisseurs. Il y en a ailleurs et la difficulté est de trouver, et de dater, leurs traces
dans la région.
-2 000 an, âge du bronze.
La création du bronze, alliage de cuivre et d’étain, permet la fabrication de nouveaux objets, en particulier des épées.
L’épée permet un combat plus meurtrier et inspire des parades,, cuirasses, jambières, casques,, rendues possibles par la malléabilité et la robustesse de cette nouvelle
matière.
L'art de la guerre en est transformé et cette métallurgie se développe rapidement. La course aux armements est lancée.
Cet alliage nécessite de vastes réseaux de transport, car les deux métaux ne se trouvent pas dans les mêmes régions.
C est le temps aussi où est intensifié le commerce international,, ambre, étain, fourrures, peaux, animaux, sel, cuivre, armes en bronze et esclaves.
Ainsi, une chaîne continue d’échanges et d’intéractions est étendue sur toute l’Eurasie, reliant, de proche en proche, les rives de l’Atlantique à celles du Pacifique.
Même si ils sont produits en quantité importante, les objets de bronze restent des signes de prestige et des instruments de domination. Ils sont réservés par quelques uns.
La pierre continue d’être utilisée dans la vie quotidienne de la majorité.
Une nouvelle société se met en place, fondée sur la force virile, le prestige et l’ordre du droit du plus fort.
L'Europe connaît une accentuation de la stratification sociale et l’apparition de chefs locaux, plus riches, plus influents, détenteurs des leviers du commerce et des armes.
Aux environs de –2 000 an, l'apparition d’objets de bronze dans les tombes, et les habitats, marque le début d’un âge nouveau, où s'affirme une classe sociale qui
répugne à partager des sépultures communes et bâti ses tombes à l’écart de la communauté. Des tombes où la richesse du mobilier témoigne de la puissance du défunt.
Dans notre région, dépourvue des matières premières les plus recherchées, or, cuivre, étain, et éloignée des grands axes commerciaux, les villages de l’âge du bronze sont modestes
et ne deviennent pas d’opulentes cités, comme celles de la Méditerranée Orientale.
Il faut attendre la fin de la période pour y trouver quelques traces spécifiques de richesses, -800 an, bijoux en or.
Un préhistorien écrit fonds humain permanent à propos de la population.
Depuis le début elle connaît des chefs, et plus récemment des religieux.
Les nouveautés sont l'excédent, l'accumulation, le succès du bronze, le commerce, la dépendance en matière d’approvisionnement, la propriété et l'hérédité.
Toutes ces nouveautés entraînent de nouvelles créativités et de nouvelles optimisations.
Certains profitent de leur monopole, d’autres s'imposent par la force.
Ils concentrent les biens, se distinguent par leur richesse. Leurs tombes marquent la différence sociale et l’emprise sur le territoire.
Ils deviennent des chefs locaux, plus riches, plus influents et détenteurs des armes.
Ils créent la propriété, l'hérédité et se permettent ainsi de transmettre leurs privilèges à leur descendance.
Les préhistoriens ne déclarent pas d'envahissement pendant la période. L’accentuation de la hiérarchie sociale est donc le résultat des créativités et
optimisations locales.
Je me pose tellement de questions que je reste coincé dans la préhistoire. Comment quelques uns ont ils accaparé la terre, le commerce, la richesse et le pouvoir ? Et, surtout, comment tous les autres l’ont ils supporté ? Répondre à ces questions m’aiderait à mieux comprendre l’état de la Wallonie du 21ème siècle. Malheureusement, les traces préhistoriques sont rares et m’obligent à imaginer. Je pense qu’il y a toujours eu des chefs, plus ou moins égoïstes et intéressés, sachant que, pour moi, un chef est, à coup sûr, égoïste et intéressé. Je pense que le chef n’est jamais seul. Il est entouré d’une cour de gens plus ou moins égoïstes et intéressés. Je pense que la religion est un outil de domination imaginé par, et pour, les gens évoqués à l’instant. Je pense, pour tous les autres, à la phrase d'un zoologue qui écrit, à propos des chimpanzés, que leur chef veille à maintenir une certaine paix sociale. Finalement, ce que je considère comme de l’apathie, n'est peut-être qu'une étonnante capacité de souffrir dans le but de préserver sa paix sociale. Je pense qu’aucune de ces idées ne peut être contredite scientifiquement. Je pense que ces idées collent parfaitement avec ma théorie de la créativité et de l’optimisation.
Maison celte de l'âge du fer
-700 à -50 an.
Cette période se déroule en deux phases, l’invasion partielle puis l’invasion totale de l’Europe par les Celtes.
Les Hallstattiens contrôlent la bande centrale, entre matières premières et Méditerranée
-700 à -50 an, âge du fer.
-700 à -500 an, premier âge du fer, civilisation de Hallstatt.
-400 à -50 an, second âge du fer, civilisation de La Tène.
Pendant l'âge du bronze, le commerce prend de l’ampleur, notamment entre les populations avancées du contour méditerranéen et celles de régions septentrionales, détentrices de
matières premières recherchées, or, cuivre, étain, sel, ambre, ...
Au -7ème siècle, des bandes, s'imposent par la force. Ce sont des guerriers belliqueux supérieurement armés.
La technique de métallurgie du fer, créée 1 000 ans auparavant, leur permet de fabriquer des armes plus efficaces que celles de bronze.
Avec ces armes, montés à cheval, l'équitation a été créée au -6ème siècle, ou juchés sur de nouveaux chars de combat rapides, à deux roues, les bandits ont un avantage guerrier
qui leur permet de dominer de vastes régions stratégiques, voies commerciales, matières premières, production, ambre danois, et balte, étain breton, sel atlantique et hallstattien,
fer nord-alpin.
Ils en tirent une richesse immense, quadrillent le territoire de bourgades fortifiées, appelées résidences princières par les préhistoriens, et importent depuis des régions
éloignées, vases précieux, parures, vin.
Les «princes» sont enterrés sous des tumulus de 20 m de diamètre, voire plus. Ils sont entourés d’un mobilier funéraire extravagant, armes, parures, harnachements, vaisselles.
L’ensemble de ces comportements, qui a duré deux siècles, est appelé civilisation de Hallstatt, d'après la ville autrichienne où se trouve les traces principales.
L’Europe est alors divisée en trois zones parallèles.
Le sud, avec la Méditerranée déjà urbaine.
Le centre, souvent sous l’influence économique et artistique de la précédente. Ce sont nos bandits, les Hallstattiens, Celtes, et les Scythes.
Le nord qui échappe à toute influence. Ce sont les Germains.
D'après leurs rites funéraires, incinération, champs d'urnes, et leur base linguistique commune, ces bandes armées proviennent de la région de Hambourg.
Les Grecs les appellent les Celtes.
Ils ont tellement peu de points communs, politiques, religieux, linguistiques, que les historiens parlent de culture plutôt que de peuple.
L'un d’eux écrit qu’il n’y a pas d’homogénéité et que leur seul point commun c'est le prince.
Vers -500 an, les experts constatent la fin de ce genre de tombes et des résidences. Fin des «princes» ? Due aux guerres en Méditerranée, très nuisibles au commerce, ou/et à
des révolutions locales ?
D'après la carte, la Wallonie est hors tout. Pas d’ambre, Amsterdam au plus près, ni sépulture, ni résidence «princière», ni Germains.
La Wallonie continue son petit bonhomme de chemin de ferme, avec son fond de population stable.
Des artisans et des commerçants occupent, progressivement, l’espace libre, hors des campagnes.
La créativité apporte de nouvelles techniques, bronze, fer.
Ailleurs qu’en Wallonie, trop excentrée, la domination par la force devient la meilleure solution pour certains, les «princes» hallstatiens, par exemple.
Les Laténiens contrôlent la bande centrale, de l’Espagne à la Turquie
En - 58 an, à l'arrivée de Jules César, la Wallonie est habitée par des tribus belges, Nerviens, Aduatuques, Condruses, intégration de Celtes, arrivés du sud 400 ans plus tôt, et
de Germains, venus d'au-delà du Rhin. Leur dialecte celte est mâtiné de germain.
Ils sont cultivateurs, éleveurs et guerriers.
Les Celtes, eux-mêmes, sont arrivés d'Europe centrale, en passant, en France, par le sud des Alpes et remontés ensuite vers le nord.
Ce sont les Celtes que les Romains appellent Gaulois.
La Wallonie contient de rares exploitations agricoles modestes, en bois ou en torchis, parfois regroupées à l’intérieur d’une enceinte, ainsi que des fortifications,
de petite taille et inhabitées, refuges en cas de guerre.
Il y a aussi quelques sépultures de petites élites locales, distinguées par quelques armes ou bijoux.
Les Wallons de l’époque utilisent de la monnaie.
Il y a quatre classes sociales, esclaves, roturiers, guerriers nobles et prêtres. Le statut est en principe héréditaire.
La cellule de base est la famille, reponsable solidairement et co-propriétaire. Les familles se reproupent, par clientèle, dépendance, vassalité, en clans dirigés par un
chef.
Le tout est chapeauté par un roi, ou un, parfois deux, magistrat élu, assisté par un sénat de dignitaires très puissants.
Il n'y a pas de nation celte, ni belge. mais des tribus enclines à la guerre. Les Celtes adorent décapiter leurs ennemis, pratiquent des sacrifices humains et sont, eux-aussi,
cannibales.
Guerriers celtes à l’époque de Jules César
Villa gallo-romaine
Territoires barbarisés à la fin de l’empire
Le royaume des Francs créé par Clovis et agrandi par ses fils
Du 12ème au 16 ème siècle, les Bordelais étaient partisans du roi d'Angleterre qui interdisait la vente des vins de Buzet, tant qu'il restait des vins de Bordeaux. Je dois essayer de replacer ça dans le cadre du protectionnisme nécessaire au 21ème siècle.
Au 19ème siècle, les congés scolaire d'été dépendaient des vendanges et devaient être déterminés par les préfets. Ce n'est qu'au déclin de l'agriculture que les dates ont été définies au niveau national.
Dufays Prolétariat belge 19e siècle 1830-1850 Triomphe bourgeoisie, particulièrement en Belgique, faute de barrière historique ou gouvernementale. Suffrage censitaire, la bourgeoisie monopolise la puissance publique, il n'y a que 3 % de votants. La haute bourgeoisie est francophone. Époque de révolution économique, individualisme et libre concurrence. Inégalité juridique, livret ouvrier, l’employeur est cru sur parole et l’ouvrier doit prouver. Les ouvriers ne parle pas le français des bourgeois. Cause économique : Capitalisme, réduction des salaires car nombre de travailleurs, hommes, femmes, enfants. Misère, pas de sécurité hygiène, nombre d’accidents du travail dus aux machines dangereuses Cherté des loyers car rareté à proximité des usines. Alimentation chère. Paiement en nature d’où dépendance. Mortalité très importante due a des épidémiess par manque d’hygiène et conditions sanitaires déplorables. Analphabétisme par manque de scolarité. 12 à 14h par jour de travail. Les libéraux sont anticléricaux et majoritaires jusqu’en 1884. Les grands bourgeois sont doctrinaires, pour la liberté. Les petits-bourgeois sont progressistes pour l’égalité l’égalité des chances et l’instruction. Les catholiques sont pour la rechristianisation du prolétariat, l’enseignement contrôlé, avec cours de religion obligatoire. Ils pensent que la pauvreté est un projet divin et qu’on peut aider par la charité. 1885 parti ouvrier belge. Il existe déjà des associations, embryons de syndicat, caisses d’entraide volontaire , système de type libéral. Le Parti ouvrier belge dénonce l’exploitation par le travail la guerre le sexe. 1885, Congrès de Berlin, partage de l’Afrique 1873 deuxième partie de la révolution industrielle électricité, protectionnisme. 1914 est une guerre économique avec les États-Unis et l’Allemagne en croissance, la France et l’Angleterre en déclin.
Dufays Travail et syndicalisme en Belgique aux 19 et 20ème siècles 1914 scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans 1918 à 1945 démocratisation sociale. Le taux de syndicalisation passe de 7 à 40 % 1932 grève due à la crise économique 1936. Grève... Conférence nationale du travail, patron, ouvrier , état. Obtention des congés payés de 6 jours par an. Conventions paritaires collectives. 1945 à 1990 institutionnalisation des rapports sociaux. Sécurité sociale, santé, chômage , vieillesse, allocations familiales, ONSS 1960 61 % de syndicalisés. Indemnisation de licenciement 1960 à 1961 grève générale due à la loi unique pour diminuer les dépenses sociales de l’État et augmenter les impôts 1973 crise économique pétrolière. Les vieilles usines de wallonie connaissent un chômage très élevé État et patron demandent l’austérité. L’indexation existant depuis 1920 est supprimée en 1973 ou 60 (?) 1986 prépension réduction du temps de travail 1851 soc mutualistes et coopératives 1866 fin d’interdiction des coalitions ouvrières et création de syndicats 1885 parti ouvrier belge 1894 fin du suffrage censitaire. Suffrage universel tempéré par le vote plural, plus une à deux voix en fonction d’études secondaires, de famille nombreuse, d’impôts élevés. 1831 1,5 million de wallon 1881 2 millions de wallons 1910 3 millions 1842 Les typographes sont corporatistes 1860 association internationale des travailleurs par les anglais. Ancrage de la conscience de classe 1873 récession économique, idée de création d’un parti pour obtenir des lois sociales. Une cinquantaine d’organisations créent le parti ouvrier belge 1885 demande de suffrage universel 1886 la commémoration anarchiste de la commune de paris entraîne des manifestations qui entraînent une insurrection qui entraîne des destructions qui entraînent la répression et trente morts 1902 grève pour le suffrage universel 1866 autorisation de coalition 1914 droit de grève et boum syndical grâce au syndicat socialiste 1885 congrès de berlin léopold ii devient propriétaire de l’état indépendant du congo
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